Selflikes
De Sainte-Thérèse à votre appareil intelligent
Depuis mercredi, les utilisateurs d'appareils intelligents peuvent mettre la main sur l'application Selflikes, tout droit sortie d'un studio situé à Sainte-Thérèse.
Un peu à la manière des fameux égoportraits, Selflikes permet de prendre en photo ce qu'on aime ou déteste, y noter son appréciation pour finalement la partager ou la rendre disponible à qui souhaite bien y jeter un œil. Un concept simple émergeant d'une idée qui l'est tout autant.
"L'idée m'est venue par hasard. Je suis un amateur de vin et j'en avais assez d'essayer de me rappeler si j'avais déjà acheté ou aimé une bouteille en particulier. Je me suis dit que je pourrais les prendre en photo grâce à mon téléphone et leur donner une note. Plusieurs idées ont découlées à partir de ce point", a conté Alexandre Joset, qui a conçu l'application.
Disponible gratuitement pour les utilisateurs de iPhone ou d'appareils propulsés par Android, l'application permet la création de listes personnalisées. Elle peut également servir d'aide-mémoire ou même de liste de souhaits.
"Ce qui différencie notre application des autres, c'est la possibilité de montrer son appréciation à tous. Quelques applications permettent de montrer un intérêt pour certains produits, mais ça ne t'influence pas nécessairement à l'acheter. Nous souhaitons être une source de confiance", a fait valoir le créateur.
Pas à ses premières armes
Alexandre Joset dirige le studio indépendant IN Studios, situé à Sainte-Thérèse. Lui et son équipe n'en sont pas à leurs premières applications et s'y connaissent très bien en technologies informatiques.
"Nous existons depuis dix ans. Au départ, nous donnions plus dans le 3D pour la télévision ou les jeux vidéo, mais depuis environ trois ans, nous développons nos propres jeux. Nous allons chercher des revenus avec quelques contrats et nous prenons l'argent pour développer des applications", a-t-il ajouté.
Après avoir lancé leur premier jeu, Meatball Factory, récemment, les concepteurs ne sont pas à court d'idées afin d'en créer d'autres. Plusieurs applications sont en cours de route, mais il ne manque que les revenus.
"Nous avons une application qui est presque complétée et nous en avons d'autres en tête, mais il faut les ressources. Nous avons tenté de faire du sociofinancement, comme par exemple sur Indiegogo, mais c'est difficile d'attirer l'attention des gens et de se faire voir. C'est une avenue que nous allons peut-être réévaluer pour nos prochains jeux", a terminé M. Joset.
Pour plus d'informations, visitez le site Internet de l'application au http://www.selflikes.com.
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