UPAC à Boisbriand: le procès des co-accusés débute
Arrêtés par l’UPAC en 2011 pour des présumées histoires de corruption à Boisbriand, l’ex-maire Robert Poirier ainsi que les ingénieurs France Michaud et Rosaire Fontaine doivent se présenter au palais de justice de Saint-Jérôme lundi pour le début de leur procès.
Très attendu, ce procès découle de l’Opération Fiche menée par l’escouade Marteau en 2011. L’enquête avait permis de démontrer qu’un système de partage des contrats avait été mis en place à Boisbriand. Cette enquête avait aussi révélé que des faveurs étaient octroyées aux élus en retour de l'attribution des contrats.
Maire de Boisbriand entre 1998 et 2005, Robert Poirier fait face à des accusations de complot, de fraude et d’abus de confiance.
Ces mêmes accusations pèsent sur l’ex-ingénieur de BPR-Triax, Rosaire Fontaine et l’ex-vice-présidente de la firme d’ingénierie Roche, France Michaud.
Le procès des trois co-accusés devraient durer environ sept semaines.
Autres co-accusés
Arrêtés dans cette même frappe de l’UPAC, l’ex-entrepreneur Lino Zambito, son père, Giuseppe et l’ex-conseiller municipal de Boisbriand, Claude Brière, verront leur procès débuter plus tard cette année.
Mairesse de 2005 à 2009, Sylvie Saint-Jean a été reconnue coupable de fraude, d’abus de confiance, de complot et de complot pour abus de confiance en septembre dernier.
Mme Saint-Jean a été condamnée à purger une peine de deux ans moins un jour dans la communauté. Cette dernière avait été arrêtée en février 2011 dans le même dossier que les autres co-accusés. Elle était la première élue à être épinglée par l’UPAC.
Les accusations qui pesaient contre le huitième et dernier arrêté dans cette histoire, l’ingénieur Gaétan Morin, ont été retirées en 2014.
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