Entre Terrebonne et Blainville
Un projet de piste cyclable régional pourrait voir le jour
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15h46
12 janvier 2015
Par Eric Mondou, Journaliste
Relier la TransTerrebonne au P’tit Train du Nord par 20 kilomètres de voie cyclable en passant par le coeur de Sainte-Anne-des-Plaines, tel est le souhait des villes de Sainte-Anne-des-Plaines, Blainville et Terrebonne.
Baptisé Les Moulins d’en haut, ce projet de piste cyclable régional traverserait terres agricoles, forêts et centres urbains et constituerait le tronçon Est-Ouest manquant pour relier via piste cyclable les villes d’Oka et Repentigny.
L’initiative émane de Sainte-Anne-des-Plaines, qui voulait avant tout offrir un réseau cyclable sécuritaire pour ses citoyens.
«Circuler à vélo sur la 335 ou sur les autres routes secondaires à Sainte-Anne-des-Plaines, ce n’est pas ce qui est de plus sécuritaire. Ce nouveau tronçon Est-Ouest serait une solution intéressante qui ne profiterait pas seulement à nous», indique celui qui chapeaute le projet, le directeur des sports et de la vie communautaire à Sainte-Anne-des-Plaines, Alain Lacasse.
Tracé de 20 kilomètres
Les Moulins d’en haut sillonnerait Sainte-Anne-des-Plaines sur une distance de 13 kilomètres, de six à Blainville et de deux à Terrebonne.
Du centre-ville de Sainte-Anne-des-Plaines, le nouveau tronçon se dirigerait vers l’Est par l’ancienne voie ferrée et rejoindrait la TransTerrebonne dans le secteur de La Plaine (Terrebonne) par le chemin Sainte-Claire.
Alors que vers l’Ouest, la nouvelle voie cyclable atteindrait le P’tit Train du Nord en secteur résidentiel à Blainville, non pas sans avoir traversé terres agricoles, servitudes d’Hydro-Québec et la rivière Mascouche.
En hiver, le tracé enneigé pourrait être accessible aux adeptes de ski de fond et de raquette.
Coûts et quête de subventions
La construction de cette infrastructure ne se fera pas sans coût. D’après l’étude de la firme WSP, on peut estimer qu’une somme de 15 M$ serait nécessaire pour réaliser le projet.
Ces coûts seraient répartis entre les trois villes en fonction de certains critères, dont le nombre de kilomètres sur le territoire, a expliqué M. Lacasse.
Selon lui, les trois municipalités devront dénicher des subventions, sans quoi le projet ne pourrait jamais voir le jour.
On estime par ailleurs que cette nouvelle voie cyclable pourrait engendrer des retombées économiques intéressantes pour la région.
Les touristes et la population pourraient découvrir au fil de leur balade certains aspects du patrimoine, des entreprises agrotouristiques et quelques richesses naturelles du territoire.
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