Si vous rêviez de siroter votre café en carressant un chat tranquille, c'est raté.
"L'Antre Chat" ne s'installera pas à Laval.
Café de chats
L'Antre Chat est le projet de deux Lavalloises, Isabelle Laramée et sa fille de 20 ans Danaé, qui se battent depuis plus d'un an pour ouvrir un café de chats à Laval.
Elles rêvent d'un lieu où plusieurs chats vivraient en liberté et où les gens pourraient venir boire un café équitable et profiter des bienfaits de la ronronthérapie.
Le concept est récent. Le premier café de chats en Amérique du Nord est à Montréal et a ouvert ses portes l'été dernier.
La mère et la fille ont déjà incorporé l'entreprise et contacté plusieurs refuges pour adopter d'autres animaux.
"On ne veut pas se faire de l'argent sur le dos des chats, on veut leur donner une deuxième chance", dit Isabelle.
Mais, devant les contraintes administratives que la Ville leur impose, elles se sont résignées à déplacer leur projet dans une autre région.
"On avait déjà le local dans le quartier Sainte-Rose, mais on a du rendre les clefs", regrette Isabelle.
Zonage
Les entrepreneuses et la Ville n'ont pas su se mettre d'accord sur l'emplacement du café.
En effet, selon le service d'urbanisme de la Ville, ce projet ne peut pas être installé dans une zone résidentielle parce que les animaux ne seront pas gardés en cage et qu'ils seront dans le local pendant la nuit.
Le café devrait donc être installé dans une zone commerciale.
La Ville suggérait le boulevard Curé-Labelle ou le boulevard des Laurentides, mais Isabelle explique que ce n'est pas là qu'elle voyait son café.
"Un café de chat dans une zone industrielle, ce n'est pas l'idéal", dit Isabelle.
Rive-Nord
La mère et la fille se sont donc tournées vers la Rive-Nord.
Isabelle explique que la ville de Sainte-Thérèse serait ouverte à l'idée du café de chats, mais que les animaux ne pourraient pas rester dans le local pendant la nuit.
Elle ajoute que Boisbriand "leur a ouvert grand les bras" mais qu'elle hésite encore à s'y installer.
"Le projet n'est pas mort, dit Isabelle, on prend juste une pause pour réfléchir."
Texte de Fanny Arnaud: L'Écho de Laval
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