Cellulaire au volant
Changement au Code de la sécurité routière
Dès le 23 avril, les automobilistes faisant l'usage d'un téléphone cellulaire au volant d'un véhicule verront la sanction à cet effet passer de trois à quatre points d'inaptitude.
Selon les statistiques de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), le nombre d'infractions liées au cellulaire au volant a été en constante augmentation depuis 2008, passant de 11 485 à ce moment à 66 660, l'an dernier.
Ces résultats quelque peu inquiétants ont convaincu le ministre des Transports, Robert Poëti, de prendre les actions nécessaires afin de réduire les distractions au volant. L'amende, qui est statuée à 80 $, ne changera pas.
Ce changement au Code de la sécurité routière aura une forte incidence sur la conduite des jeunes ayant un permis probatoire. En obtenant une contravention pour l'usage du cellulaire au volant, ces derniers verraient leur permis être suspendu.
Rappelons qu'à la fin mars, la Sûreté du Québec avait mené la campagne « Textes-"tue" ? », pendant laquelle les patrouilleurs de l'ensemble des services de police québécois avaient réalisé plus de 2000 opérations, du 23 au 29 mars.
Plus de 3000 constats d'infraction ont été décernés relativement à l'utilisation du cellulaire au volant. Les policiers recommandent aux conducteurs d’éviter toute forme de distraction lorsqu’ils sont au volant.
D’ailleurs, en ce qui a trait à l’utilisation du cellulaire au volant, notons que plusieurs solutions de rechange s’offrent aux conducteurs. Utiliser l’application mobile Mode conduite, éteindre son téléphone cellulaire lors de ses déplacements, demander à un passager de prendre ses appels et ses textos, ainsi que s’immobiliser dans un endroit sécuritaire et autorisé en sont des exemples.
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