Surpopulation des chats errants: elles offrent une solution gagnante et responsable
Améliorer la qualité de vie des chats errants tout en favorisant une cohabitation harmonieuse entre les petites bêtes et les citoyens de Boisbriand, voilà l’objectif que s’est donné l’organisme Félins parmi nous.
Initiatrice du projet, la conseillère municipale Lori Doucet estime qu’il existe des moyens gagnants et responsables afin de freiner la surpopulation de chats errants. Et à ses yeux, les ignorer ou les envoyer dans des refuges ne font pas partie de ceux-ci.
Depuis quelques mois, l’équipe de Félins parmi nous travaille d’arrache-pied afin de mettre en branle le programme de capture-stérilisation-relâche-maintien (CSRM).
«Nous répondons à une demande des citoyens de Boisbriand. Nous recevons beaucoup d’appels de gens qui se questionnent sur l’existence de programme pour les chats errants. Nous avons vu ce que fait S.O.S Félins à Prévost et nous nous sommes aperçus qu’il y avait d’autres moyens pour solutionner de façon responsable le problème des chats errants», indique-t-elle.
Selon Mme Doucet, les mérites du CSRM, qui consiste, comme son nom l’indique, à capturer, stériliser et relâcher le chat itinérant, ont largement été documentés.
«Cela a été prouvé, des statistiques démontrent que de faire stériliser les chats errants est la meilleure solution. Ce n’est pas une solution miracle. Ce n’est pas une solution instantanée, mais bien une avenue bénéfique sur le long terme», mentionne-t-elle.
Première capture en septembre
L’organisme procédera à une première vague de capture dès septembre prochain. Une fois les chats stérilisés, on tentera de leur trouver une famille d’accueil. S’il n’y a pas preneur, les bêtes seront relâchées au même endroit où elles ont été capturées.
Ces chats dits «communautaires» pourront être reconnus par un bout d’oreille manquant. C’est de cette façon qu’on identifiera ceux qui auront été stérilisés.
Mais avant cette grande étape de la capture, Mme Doucet et ses collègues veulent d’abord identifier les colonies de chats errants présentes sur le territoire. Une journée de micropuçage des bêtes domestiquées est également prévue au calendrier.
Fonds nécessaires
Pour qu’un tel projet puisse aller de l’avant, des sommes d’argent sont évidemment nécessaires. Croyant au programme, la Ville de Boisbriand a remis 10 000 $ en 2015 à l’organisme sans but lucratif.
On souhaite également remettre des reçus d’impôt pour les dons faits par la population. Un calendrier des chats capturés sera également réalisé et mis en vente afin de regarnir les coffres de l’OSBL.
Appel aux villes avoisinantes
Consciente que la problématique des chats errants ne se vit pas seulement à Boisbriand, Mme Doucet lance un appel aux villes voisines afin qu’elles se joignent au mouvement.
«C’est un mouvement qui prend de plus en plus d’ampleur. Nous sommes ouverts à leur dire ce qu’on fait et à partager nos connaissances. Plus on est de monde et plus on peut faire accélérer les choses», termine-elle.
41 commentaires
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Enfin! J'espère que d'autres villes suivront.
Merci beaucoup de vous occuper de cette cause.
ses barbar et cruel!
pfff voyons pauvre animaux vous n'êtes pas vraiment pour la cause des animaux comme sa vous êtes barbar!
N'aurait-il pas une autre solution que de couper un bout d'oreille à un pauvre chat? Un tatouage à l'intérieur de l'oreille serait déjà moins pire, mais j'imagine que c'est plus coûteux, c'est bien ça?
Pour le programme comme tel, je n'approuve pas le relâcher, et je crois qu'on est dans un puits sans fond, tant que les toutes villes n'obligeront pas la stérilisation de TOUS les chats des citoyens, en plus d'interdire la vente en animalerie.
Le fait de couper un bout d'oreille, ne rend-t-elle pas celle-ci plus sensible pour les engelures l'hiver? Tatouer le chat ne serait-il pas mieux? Au pire il sera capturé deux fois mais il aura les oreilles intactes. De plus, les chats qui auront été capturé seront sûrement photographiés ce qui pourrait servir a une première identification.
Bravo!
Ce qui est barbare ce sont les bouts d'oreilles qui tombent suite à des engelures par l'absence d'abris adéquats pendant l'hiver !
Pour ceux et celles qui s'imaginent que ces chats communautaires vont tous se laisser approcher (surtout une 2iè fois...) pour qu'on puisse 'tchèquer' s'ils ont un tatoo ou une micropuce (et qui a un lecteur sous la main ?), je doute que vous ayez déjà fait du trappage de 'sauvageons'. Une fois à l'intérieur d'une cage-trappe ils sont généralement en mode panique et il est quasi impossible de les manipuler, même les vets vont généralement les anesthésier quand ils y sont encore. Une fois relâchés, plusieurs se laisseront approchés et peut-être même caressés, mais ça peut prendre des mois, voir des années. Il ne faut pas confondre avec nos minets de maison ! Avec ce signe universel, les efforts pour le trappage peuvent cibler adéquatement ceux qui n'auront pas encore été stérilisés. L'urgence est énorme et pas de temps à perdre à trapper et amener au vet un chat qui serait déjà stérilisé pendant que des centaines d'autres ne le sont pas encore.
Bravo aux rares municipalités qui s'impliquent pour nous aider à les sauver et dommage pour ceux qui les critiquent pour un détail... Personne ne monte aux barricades pour l'enlèvement des testicules ou des ovaires, mais pour un petit bout d'oreille enlevé en même temps, fait sous anesthésie par un vétérinaire est un détail comparé à ce qui se passe dans la réalité !
Si vous n'allez pas sur le terrain vous même pour aider, ce serait quand même génial d'encourager au lieu de critiquer.
Bravo à toute l'équipe et je vous souhaite un grand succès dans vos démarches communautaires.
Pouvez-vous m'expliquer plus clairement? Vous allez leur couper un bout d'oreille?
Mais je suis totalement contre le fait de couper le bout d'oreille d'un chat. Il serait bien mieux de faire tatouer une lettre, par exemple "S" pour "Stérilisé".
De plus, les chats errants se battent souvent et j'en ai vu plusieurs à qui il manquait un bout d'oreille en raison d'une bagarre. Le tatouage me semble plus sûr. Je déteste toute opération consistant à mutiler un animal.