Deux artistes, deux oeuvres
Des œuvres monumentales accessibles à tous à Blainville

Par Salle des nouvelles
Depuis le 15 octobre dernier, la Ville de Blainville accueille l’œuvre monumentale de l’artiste Mathieu Isabelle. Réalisée en acier inoxydable, la sculpture exposée devant le centre d’exposition de Blainville impressionne du haut de ses 3 mètres.
La bêtise humaine sous forme du Pleureur
En créant Le Pleureur, Mathieu Isabelle dénonce la tendance de l’humain à choisir la mauvaise voie. Selon ce dernier, l’ego, ce moteur destructeur, amène trop souvent les gens à choisir la malhonnêteté, la violence, l’égoïsme, la soif de pouvoir, la vengeance et bien d’autres comportements face auxquels Le Pleureur exprime sa désolation envers la bêtise humaine. Une dénonciation dans l’espoir d’éveiller un comportement différent!
Cette sculpture monumentale est accessible en tout temps et visible depuis la piste cyclable du P’tit Train du Nord, de même que par les usagers du train de banlieue.
Relocalisation de l’œuvre de Guy Montpetit
C’est en septembre dernier que la Ville de Blainville a procédé à la relocalisation de la verrière de 10 mètres de long, créée par Guy Montpetit et installée en 1982 à l’ancienne bibliothèque. Réalisée dans le cadre du programme de l’intégration des arts à l’architecture du ministère des Affaires culturelles, la verrière ornait la fenêtre du puits de lumière au-dessus du comptoir de prêt de l’ancienne bibliothèque.
L’artiste-concepteur Guy Montpetit, le Service des travaux publics de la Ville, ainsi qu’une équipe spécialisée, ont collaboré à la réalisation de ces travaux d’envergure. En vue de préserver l’œuvre, deux des trois sections ont été relocalisées à la bibliothèque Paul-Mercier. Composée d’éléments de polymère thermoplastique aux couleurs et textures variées, cette verrière moderne présente des lignes nettes et un jeu chromatique mûrement réfléchi par l’artiste.
Diplômé de l’École des Beaux-arts de Montréal, le peintre et muraliste laurentien Guy Montpetit est un important acteur de l’art moderne québécois, en particulier dans les années soixante et soixante-dix. Il s’est longtemps intéressé à l’intégration de l’art à l’architecture. Ses murales se retrouvent à plusieurs endroits à Montréal, mais aussi en région et à l’extérieur du Québec. C’est à lui que l’on doit, entre autres, les murales de la station Assomption du métro de Montréal (1976) et du hall d’accueil de la Maison de Radio-Canada (1972).
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