Dans le cadre de la Semaine des professionnelles et professionnels de l’Éducation
Le SPPELL réclame une reconnaissance pour les professionnels de l'Éducation
Par Salle des nouvelles
À l’aube de la Semaine nationale des professionnelles et professionnels de l’Éducation, le Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation Laurentides-Lanaudière (SPPELL), affilié à la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ), estime que le gouvernement Legault doit reconnaître à sa juste valeur la contribution à la réussite éducative des 8500 personnes employées comme personnel de l'éducation.
Les branches de métiers qui revendiquent cette condition sont les orthophonistes, psychoéducatrices et psychoéducateurs, psychologues, orthopédagogues, animatrices et animateurs de vie spirituel et d’engagement communautaire, conseillères et conseillers pédagogiques, agentes et agents en réadaptation, architectes, ingénieures et ingénieurs, bibliothécaires, etc., qui contribuent tous, par leur expertise unique, à changer le monde un élève à la fois.
C’est sous le thème "Changer le monde un élève à la fois", que se déroule du 18 au 22 novembre cette semaine de valorisation, alors que plusieurs événements sont organisés partout au Québec pour rendre hommage à ceux et celles qui contribuent souvent dans l’ombre à soutenir les élèves.
« Les conditions de travail des professionnelles et professionnels sont souvent des obstacles à une prestation de service optimale : manque de ressources, grands territoires à couvrir, peu de reconnaissance professionnelle. Malgré cela, le personnel professionnel demeure fidèle à sa mission, qui est de créer un environnement permettant aux élèves de développer leur plein potentiel, de s’épanouir et de se réaliser. Je les remercie de leur détermination et de leur engagement à si bien le faire leur travail chaque jour », a mentionné mentionne Ghislaine Filion, présidente du SPPELL.
Un seuil minimal fonctionnel de cinq ressources professionnelles par 1000 élèves revendiqué
« Il faut le reconnaitre, le personnel professionnel ne se bouscule pas aux portes du réseau scolaire, déplore Jacques Landry, président de la FPPE-CSQ. Souhaitons que le renouvellement de la convention collective permette d’améliorer leurs conditions de travail et salariales pour en attirer davantage auprès des élèves qui en ont grand besoin. Nous proposons des solutions durables pour favoriser l’attraction et la rétention des professionnelles et professionnels en milieu scolaire et nous sommes prêts à les faire entendre », a-t-il poursuivi.
À ce chapitre, il est temps de mettre en place un véritable seuil de services professionnels dans le réseau scolaire. Le niveau de ressources doit être déterminé par les besoins des élèves et du
réseau et cesser d’être la marge de manœuvre budgétaire.
La FPPE estime que 2000 ressources doivent être ajoutées pour atteindre un seuil minimal fonctionnel de cinq ressources professionnelles par 1000 élèves, et ce, uniquement pour les services directs aux élèves. Il en faudra encore davantage pour tenir compte des facteurs de vulnérabilité de certaines écoles et des réalités régionales particulières.
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