Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Inondations : la nouvelle problématique prioritaire du COBAMIL

durée 12h00
5 décembre 2019
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Le Conseil des bassins versants des Mille-Îles a annoncé des nouvelles problématiques qui seront priorisées dans son prochain Plan d’action 2020-2025 du Plan directeur de l’eau (PDE). Parmi celles-ci, la problématique « Inondations » vient de s’ajouter.

En effet, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) ont demandé aux 40 organismes de bassins versants du Québec de cibler entre trois et cinq problématiques parmi celles caractérisées dans leur PDE. Le travail du COBAMIL était déjà articulé autour de quatre problématiques prioritaires, qualifiées d’axes d’intervention, identifiées lors de l’élaboration du PDE en 2014.

Il a alors été vu, à travers la demande du MELCC, l’occasion de consulter les citoyens et les acteurs de l’eau afin de savoir si les problématiques ciblées dans le PDE étaient toujours pertinentes ou si d’autres devaient être ajoutées.

Un sondage complété par des ateliers pour déterminer quatre problématiques prioritaires

Après les épisodes marquants des inondations de 2017 et de 2019, c’est la problématique concernant les inondations qui, sans surprise, a été retenue. Il est en effet primordial de prendre en compte cet enjeu dans les actions de l’organisme puisqu’elle affecte majoritairement tout le côté ouest de la zone du COBAMIL et concerne donc près de la moitié des villes et municipalités du territoire.

La problématique « Érosion » était déjà présente dans le Plan d’action de l’organisme. Deux des problématiques sont issues du PDE actuel également mais ont été reformulées afin de couvrir un plus vaste champ d’étude. Il s’agit des problématiques « Mauvaise qualité de l’eau de surface», qui inclut désormais la contamination microbiologique, l’augmentation des matières en suspension et la contamination par les pesticides ; et de la problématique « Perte et dégradation des écosystèmes », qui inclut les écosystèmes humides, riverains et aquatiques.

La consultation et concertation a pris la forme d’un sondage diffusé par le COBAMIL et les municipalités du territoire. À la suite du sondage, des ateliers participatifs rassemblant les citoyens ainsi que les employés des services en environnement et les élus des municipalités ont été menés sur le territoire. Ils ont été complétés par un atelier s’adressant au Comité technique du COBAMIL réunissant des experts de différentes disciplines. Enfin, le conseil d’administration a été réuni et a mené à la détermination de ces quatre problématiques prioritaires.

Pour les personnes qui ont participé à cette consultation, l’ensemble du matériel recueilli (réflexions, pistes d’actions, etc.) sera utilisé dans le cadre de la prochaine étape qui est l’élaboration du Plan d’action 2020-2025 en vue de répondre aux nouvelle problématiques ciblées et qui sera mis en ligne le site internet du COBAMIL.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Repérer les signes de déclin chez vos proches aînés durant les Fêtes

Le temps des Fêtes est un moment propice pour repérer des signes de déclin chez nos proches. Trop souvent, les personnes âgées vont mettre la faute sur le vieillissement normal, alors qu'il est possible d'agir en prévention pour certains problèmes de santé. La Fondation AGES lance une formation gratuite disponible en ligne pour aider les gens à ...

Publié hier à 15h00

Une entente de principe conclue entre Québec et les pharmaciens d'établissement

Devant la menace d'appliquer des moyens de pression, le gouvernement a finalement conclu une entente de principe, dimanche, avec les pharmaciens d'établissement, qui était sans entente de travail depuis mars 2023. L'Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.) organisera prochainement une assemblée lors de laquelle ...

Publié hier à 12h00

On peut composer avec les commentaires sur le poids pendant les Fêtes

Les rassemblements des fêtes de fin d'année sont encore propices à la réception de commentaires sur le poids et l'apparence. Si ces propos ont des effets néfastes, la personne qui les reçoit a malgré tout en son pouvoir d'y répondre, indique une experte. Marie-Michèle Ricard, psychoéducatrice et psychothérapeute, a été ambassadrice de la campagne ...