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Entrevue vidéo

L'Association pulmonaire du Québec est aussi au premier rang de la pandémie

durée 09h00
1 mars 2021
Sylvio Morin
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

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La COVID-19  étant un virus qui provoque une maladie respiratoire aux conséquences que l'on connaît, l'Association pulmonaire du Québec s'est retrouvée aux premières loges de la mobilisation des autorités publiques pour faire face à la propagation.

Dès le départ de la pandémie, l'organisme, qui existe depuis 135 ans, a été déclaré service essentiel et sa mission première d"éducation auprès de la population a vite pris tout son sens, explique la directrice générale Dominique Massie, dans une entrevue vidéo accordée au réseau Néomédia.

La responsable de l'APQ, qui se finance essentiellement grâce aux dons du public, souligne aussi que le confinement à la maison, imposé par la crise, a aussi l'effet pervers d'exposer davantage la population au radon, ce gaz radioactif qui provient de l’uranium naturellement présent dans la croûte terrestre, et qui peut s’infiltrer dans les bâtiments, surtout par les fondations.

« Beaucoup de personnes se sont installées dans leur sous-sol pour effectuer du télétravail , qui est généralement l'endroit où l'on retrouve les plus grandes concentrations du gaz », fait remarquer Mme Massie qui rappelle que le radon peut provoquer le cancer des poumons.

L'APQ encourage d'ailleurs fortement les résidents de se munir d"un détecteur de radon, un instrument peut dispendieux, qui permet de mesurer la concentration du gaz dans une maison.

Alors que l'association reçoit annuellement 5 000 appels pour des demandes d'information, le nombre s'est multiplié par cinq depuis mars dernier.

« Les gens sont inquiets. Durant la première partie de la crise, il a fallait rassurer. Dans la 2e moitié, les gens ont besoin de parler. Ils n'en peuvent plus », de confier le directrice générale.

Services et recherche
Si la COVID-19 a accaparé bien des énergies, il n'en demeure pas moins que l'APQ mène aussi plusieurs opérations à la fois.

Ainsi, elle fait activement la lutte au tabagisme ainsi qu’aux déclencheurs d’asthme ou d’allergies en plus d'être active en prévention des problèmes de santé reliés à la pollution ou à la détérioration de l’environnement

L'association offre du soutien et de l’accompagnement aux personnes atteintes de maladies respiratoires ainsi qu’à leurs proches, notamment grâce à des groupes d’entraide régionaux et à une ligne téléphonique gratuite : 1 888-POUMON-9 (1 888-768-6669).  Elle compte de même un programme de groupe pour aider à l’arrêt tabagique.

Chaque année, l’APQ investit d’importantes sommes d’argent dans la recherche en santé respiratoire au Québec. Le 4 novembre 2003, elle a créé la première chaire de recherche en santé respiratoire au Canada à l’Université de Sherbrooke. L’APQ est également partie prenante de la Chaire de transfert, d’éducation et de prévention en santé respiratoire et cardiovasculaire de l’Université Laval.

Dominique Massie a terminé l'entretien en demandant aux contribuables d'interpeler leur député provincial afin que le gouvernement du Québec finance à 100% le coût des appareils pour l'apnée du sommeil qui affecte une large partie de la population. C'est la seule province à ne pas le faire au Canada.

Site web: poumonquebec.ca

Écoutez l'intégrale de l'entrevue vidéo avec la directrice générale de l'APQ,  Dominique Massie.

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