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Vaudreuil-Soulanges dans la mire ?

Des experts réclament la fermeture des écoles et le reconfinement du Grand Montréal

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3 avril 2021
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Un regroupement de médecin, d’épidémiologistes et d’autres experts en santé réclame la fermeture des écoles et le reconfinement immédiat du Grand Montréal.

Le collectif COVID-STOP, qui compte parmi ses membres, le docteur Amir Khadir estime que « c’est une question de jours avant que le feu prenne » dans la métropole.

Voyant la troisième vague frapper de plein fouet l’Europe et l’Ontario, les experts jugent qu’une montée des cas est inévitable si aucune mesure drastique n’est mise en place.  Ils estiment que les autorités devraient appliquer, au Grand Montréal, la même recette qu’à Gatineau et Québec.

Rappelons que depuis jeudi, tous les commerces non essentiels ont fermé leurs portes, de même que les écoles, les restaurants, les cinémas, les salons de coiffures, les gyms et autres lieux publics. Soulignons également que le premier ministre ontarien, Doug Ford, a annoncé une série de mesures qui entreront en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi et qui seront maintenues au moins 28 jours. 

La montée, des variants, fait craindre le pire

Selon le Dr Khadir: « Les variants sont plus contagieux et il faudra un confinement plus long et plus strict que lors des vagues précédentes si nous tardons à les contrer. Étant plus transmissibles, ils entraînent un risque d’hospitalisation accru et plus d’admissions aux soins intensifs chez les jeunes adultes, et ont le potentiel de générer une nouvelle hausse des personnes atteintes du syndrome post-COVID. Il faut agir dès maintenant » explique le microbiologiste-infectiologue à l’Hôpital Pierre-LeGardeur.

Les dernières données publiées par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), 743 cas de variants actifs ont été enregistrés à Montréal, alors que du côté de la Capitale nationale on en compte. 45. 

Les projections présentées par l’INSPQ démontrent que d’ici la fin du mois d’avril, 88,5 des cas de COVID-19 seront des variants.

Une mauvaise ventilation comme vecteur de propagation

« Les preuves que le virus se transmet de façon prédominante par l’air partagé dans des lieux clos et mal ventilés sont accablantes. Une ventilation accrue et des masques plus efficaces et bien ajustés sont encore plus nécessaires avec l’arrivée des nouveaux variants plus transmissibles. « Tant que les mesures sanitaires ne privilégieront pas la ventilation et la filtration de l’air, elles seront vouées à l’échec ou à des demi-succès à forts coûts économique et psychologique », insiste Nancy Delagrave, physicienne et coordinatrice scientifique de COVID Stop.

« Nous ne pouvons pas sauter d’étapes dans la réduction massive de la transmission. Il faut passer par la ventilation, le dépistage massif, l’isolement et le traçage. Plus nous laissons le virus se multiplier, plus nous encourageons la propagation de nouveaux variants capables de déjouer l’immunité et les vaccins approuvés », conclut le Dr Vincent Bouchard-Dechêne, spécialiste en médecine interne affecté à l’Unité des soins intensifs de l’hôpital Notre-Dame.

 

 

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