Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pollution et contamination

L’environnement et les feux de camp

durée 07h00
5 août 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Benjamin Richer
email
Par Benjamin Richer, Journaliste

Les flammes se mettent à danser, le bois crépite, le soleil se fait de plus en plus rare. Incontournable de l’été, le feu de camp est toujours aussi populaire. Il n’est en revanche pas sans effets sur l’environnement.

En camping, ou tout simplement dans sa cour arrière, un feu de camp est pour plusieurs une occasion parfaite pour se réunir à la tombée de la nuit. Sans faire le trouble-fête, cette activité comporte toutefois des effets néfastes sur l’environnement.

Pollution de l’air

Selon une étude réalisée en 2019 par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) dans le parc de la Yamaska, la qualité de l'air, après une soirée autour d'un feu de camp, se retrouve jusqu’à quatre fois plus pollué qu’au centre-ville de Montréal.

L’exposition de courte durée à la fumée n’aurait cependant pas d’effets significatifs sur la santé humaine. Cela ne prendrait que quelques heures avant que l'air retrouve des niveaux normaux. 

Un feu de camp contribue malgré tout à la libération de carbone dans l’atmosphère. Un feu brûlant pendant une durée de 9 heures équivaut à une voiture intermédiaire roulant pendant une année complète selon Environnement Canada. Ce sont tous les efforts de l’arbre à stocker le carbone présent dans l’air dans sa matière qui sont gâchés.

Limiter les impacts

Pour réduire la pollution liée à la combustion du bois, il est recommandé d’utiliser du bois sec, car ce dernier aura tendance à produire plus de chaleur et libèrera moins de contaminants dans l’air. Le bois humide peut, en plus de ces composés chimiques néfastes, contenir des moisissures. 

Le bois franc, contrairement au résineux, est également recommandé. Il faut finalement éviter les bois peints, traités ou vernis. Un truc pour savoir si le bois est suffisamment sec et de qualité est de cogner deux buches ensemble, ce qui émet un son de résonnance.

Contamination

Les feux de camp, outre les risques d’incendie lorsque le temps est sec, peuvent aussi avoir des impacts sur la faune et la flore locale.

Ce risque n’est pas tant lié à la combustion, mais plutôt au bois transporté d’un endroit à l’autre. Des espèces envahissantes, telles que l’agrile du frêne, faisant des ravages un peu partout, peuvent s’y loger.

La Sépaq et Parcs Canada invitent donc les campeurs et acheter du bois une fois rendu à destination. Ce dernier est conçu à cet effet. Il a été coupé et séché sur place.

Il faut finalement éviter de prendre du bois mort dans la forêt, car ce dernier joue un rôle clé dans l’écosystème en étant la source de nutriment, ou le refuge d’animaux. Celui-ci contribue finalement à la décomposition par les champignons et autres espèces, un élément essentiel au bien-être des boisés.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Héma-Québec met en valeur ses bénévoles pour la Semaine de l'action bénévole

À l'occasion de la Semaine de l'action bénévole qui s'amorce dimanche, Héma-Québec souhaite mettre de l'avant la contribution des milliers de bénévoles qui participent à la collecte de produits sanguins dans la province.  Parmi eux figure Nicolas Bergeron, 24 ans, qui s'implique dans l'organisme depuis maintenant six ans. Il a effectué son ...

durée Hier 14h00

La Fête du voisinage de retour à Sainte-Thérèse

La 18e édition de la Fête du voisinage se tiendra le 8 juin prochain à Sainte-Thérèse. Propulsé par Espace MUNI, l’événement — anciennement la Fête des voisins — encourage les citoyens à tenir des rassemblements entre voisins afin de stimuler l’entraide au sein de la communauté, tisser des liens entre familles et augmenter la ...

durée Hier 12h00

Peu de recherches s'attardent au logement étudiant au Québec, selon un rapport

Même si les étudiants font partie des personnes les plus touchées par la crise du logement, peu de recherches s'attardent au portrait du logement étudiant au Québec, soutient un rapport de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS),  produit avec la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec.  Dans le rapport «Défis en ...