Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Laurentides

Mesurer l’impact social et environnemental des ressourceries : soutenir un secteur qui se démarque dans la région

durée 11h00
12 avril 2022
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Mickael Couillerot, Journaliste

C’est grâce à la collaboration de six ressourceries des Laurentides que la réalisation d’une mesure d’impact social et environnemental de leurs activités, via une démarche scientifique, est rendue possible. Coordonné par Économie sociale Laurentides (ÉSL), le projet, qui s’échelonnera sur l’année 2022, permettra de mesurer leur impact aux niveaux de l’insertion sociale, du réemploi de vêtements et d’objets de seconde main.

« Une série d’événements ont rapproché ÉSL des ressourceries au courant de l’année 2021. Émanant d’un désir commun, il allait de soi pour nous de soutenir nos membres via ce projet, qui valorise du même coup l’économie sociale comme un modèle d’affaires porteur pour nos communautés. », souligne Marc-André Caron, directeur général d’ÉSL.

En outre, le projet permettra de :

– Fournir aux ressourceries des outils de mesures scientifiques afin de rendre compte de leurs valeurs ajoutées en impact social et environnemental.

– Favoriser une collaboration entre les ressourceries de la région par l’utilisation d’un premier outil commun. Cela constitue la première boucle de l’économie circulaire : la mutualisation.

– Positionner favorablement les ressourceries dans l’arrivée des prochaines Responsabilités Élargies des Producteurs (REP).

Les résultats d’une mesure d’impact social permettent d’asseoir la connaissance et la reconnaissance de l’expertise et de la qualité des pratiques d’une organisation, de documenter avec justesse sa contribution dans la communauté, tout comme ils permettent aux bailleurs de fonds de mesurer les retombées des fonds accordés.

Démarche scientifique

Cette démarche est accompagnée par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’économie sociale et de l’action communautaire (CSMO-ÉSAC).

Cette démarche, reconnue par les ministères, a été utilisée pour la réalisation de mesures d’impact social de nombreuses organisations du secteur.

Les entreprises participantes

– Recyc-Dons, de la MRC Thérèse-de-Blainville

– Dépanne-Tout, de la MRC Thérèse-de-Blainville

– Grenier Populaire des Basses – Laurentides, de la MRC Deux-Montagnes

– Atelier Éclipse, de la MRC Rivière-du-Nord

– Inter Action Travail, de la MRC des Laurentides

– Recypro, de la MRC d’Argenteuil

À propos d’Économie sociale Laurentides

Active depuis 14 ans sur le territoire des Laurentides, Économie sociale Laurentides (ÉSL) est reconnue comme interlocuteur privilégié sur les questions de l’économie sociale au plan régional.

Forte de ses 111 membres, répartis dans les huit MRC de la région, ÉSL favorise la concertation entre les différents acteurs du milieu et soutient la création de conditions favorables à ce modèle entrepreneurial de développement. Ce faisant, en tant que pôle régional de l’économie sociale, ÉSL participe à la vitalité et la diversification économique du territoire.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Les emplois de Transplant Québec seront sécurisés lors de la fusion avec Héma-Québec

Transplant Québec et Héma-Québec entament des discussions afin que la fusion des deux organisations — prévue dans le projet de loi 7 — se fasse sans impact sur le processus de don d'organes. Les emplois du personnel de Transplant Québec seront sécurisés dans le processus de transfert des activités. Dans un communiqué diffusé lundi, Héma-Québec ...

Publié hier à 15h00

Les jeunes sont plus heureux au Québec qu'ailleurs au pays

Joshua Bujold, un étudiant en psychologie optimiste qui en est à sa première session au Collège Dawson, à Montréal, a été surpris d'apprendre que le bonheur des jeunes Canadiens avait chuté. C'est que la situation est bien différente au Québec. La province natale de Joshua Bujold fait figure d'exception parmi les données montrant que le ...

Publié le 12 décembre 2025

Nouveautés pour la collecte des encombrants à Ste-Thérèse et Blainville

En 2026, les matériaux de construction, de rénovation et de démolition (CRD) ne seront plus acceptés lors des collectes mensuelles des encombrants à Sainte-Thérèse et Blainville. Le but est d'éviter l’enfouissement de matières pouvant être recyclées ou valorisées. À Sainte-Thérèse, cela entrera en vigueur à compter de janvier 2026, alors ...