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NÉGOCIATIONS

À 24 heures d’une grève générale illimitée pour le CPE de la Vallée

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11 juillet 2022
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Par Mickael Couillerot, Journaliste

Les travailleuses du CPE de la Vallée en sont à leur 5e journée de grève et à la veille d’une grève générale illimitée, si aucun règlement ne parvient en cette journée de négociation.

Après quelques rencontres avec l’employeur, les parties ne sont toujours pas arrivées à un terrain d’entente. Aujourd’hui, la négociation se poursuit en présence d’un conciliateur.

Le syndicat souhaite conclure cette négociation et mettre fin à la grève. Le seul enjeu restant, soit celui de l’autopause, semble être trop exagéré pour la partie patronale pour arriver à un règlement.

« L’employeur indique avoir été au maximum de leur capacité de payer. L’employeur croit que l’autopause est sécuritaire, nous sommes persuadées du contraire. Il faut une surveillance constante auditive ET visuelle, et ce, à TOUT moment. La sécurité des tout-petits est prioritaire pour les travailleuses, n’attendons pas qu’un accident survienne », avance Julie Germain, porte-parole du syndicat des CPE des Laurentides – CSN.

« Pour un employeur, c’est à son avantage au niveau de la sécurité d’exclure l’autopause mais pour cela, il doit investir dans cette sécurité surtout pour enlever la pression énorme qui repose sur les éducatrices et pour rassurer les parents » ajoute- elle.

« Comment voulez-vous que les membres syndiquées se fassent une tête sur sa réelle incapacité de payer? N’importe qui est capable de faire un tableau en y insérant quelques chiffres, d’autant plus que ceux fournis ne sont pas vérifiables. Pour le Conseil central des Laurentides et de la CSN, il est plus que temps que l’employeur règle cette négociation. Chaque jour les parents confient leurs enfants aux éducatrices, ces femmes ne doivent pas subir de pression au niveau de la surveillance des enfants. La CSN sera derrière le syndicat de la Vallée » renchérit Chantal Maillé, président du Conseil central des Laurentides.

À propos

La FSSS–CSN représente la très grande majorité des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance avec près de 11 000 membres, partout au Québec. Elle est la plus grande organisation syndicale en santé et services sociaux et dans le réseau des services de garde.

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