De jeunes Blainvillois découvrent un nouveau sport

Par Simon Laliberté
BLAINVILLE- Depuis le début de l’été, une nouvelle association mineure de crosse permet à trente-deux jeunes Blainvillois de pratiquer ce sport.
C’est grâce à l’implication de Mario Duquet que cette nouvelle association a pu voir le jour à Blainville. Ce dernier cherchait une alternative pour son fils, Vincent, qui n’était pas assez intéressé par les autres sports pour s’inscrire dans une équipe comme c’est le cas l’hiver avec le hockey.
«Je lui ai fait écouter un match de crosse du réseau universitaire américain. J’ai tout de suite vu que ça l’intéressait», a expliqué Mario Duquet.
Mario Duquet a alors promis à son fils que s’il avait le temps, il essaierait de s’en occuper et c’est de cette façon qu’il a établi les premiers contacts avec la fédération québécoise de crosse.
«Le directeur du Service des loisirs, Patrick Toupin, nous a par la suite offert toute sa collaboration. Au départ, j’avais en tête une ligue récréative impliquant uniquement des jeunes de Blainville», s’est rappelé Mario Duquet.
De fil en aiguille, il a pris connaissance que l’acteur Éric Hoziel cherchait également à démarrer une association mineure de crosse du côté de Laval. Même chose pour Steve Veilleux impliqué dans le sport scolaire à Terrebonne.
Grâce au bouche-à-oreille, à la sortie du film «Crooked Arrow» et à une mention dans le Blainville en couleur, ce sont finalement 32 jeunes qui se sont inscrits, dépassant les attentes de Mario Duquet.
«Nous avons pu former une équipe dans deux catégories, novice (9 et 10 ans) et pee-wee (11 et 12 ans)», a-t-il indiqué.
Des entraîneurs
La principal défi de cette nouvelle association demeurait de trouver des entraîneurs de qualité, aptes à faire cheminer les jeunes afin qu’ils demeurent intéressés à la crosse.
«La fédération nous a recommandé Philippe Lalonde qui s’occupe du programme de crosse au Collège Brébeuf. Sylvain Perron s’est également joint à nous, lui qui a joué à la crosse pendant plusieurs années», a décrit M. Duquet.
Si les habiletés naturelles d’un joueur de hockey ont grandement aidé les jeunes dans le maniement du bâton, les entraîneurs ont eu beaucoup de travail à faire du côté stratégique.
«Au hockey, les jeunes ont tendance à se rapprocher du porteur de la rondelle pour recevoir une passe. À la crosse, on doit les amener à s’éloigner le plus possible en zone adverse. Les joueurs n’ont que 30 secondes pour prendre un tir», a expliqué M. Duquet.
L’apprentissage de la mise en échec se fait aussi graduellement chez les jeunes. «C’est la violence qui a tué la crosse au Québec. On se doit d’encadrer les jeunes à cet effet», a-t-il rappelé.
L’objectif de l’association mineur de crosse est de retenir 80% des jeunes qui ont formé cette première cuvée en vue d’une deuxième campagne au printemps prochain.
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