Du poker caritatif pour le fond d’étude de l'Armada

Par Carole-Anne Jacques
L’Armada de Blainville-Boisbriand a tenu son troisième tournoi de poker au profit du fonds d’études de joueurs, ce jeudi 20 février dernier.
Une centaine de personnes étaient réunies à l’hôtel Impéria de Terrebonne pour participer à cet événement annuel. L’argent amassé permet de payer les frais d’études des joueurs, de payer leurs livres scolaires ainsi que les déplacements. Selon le contrôleur de l’Armada, Serge-Alexandre Tessier, une année scolaire coûte un minimum de 40 000 $. Le montant peut varier selon le nombre de joueurs inscrits à l’université. « Puisque tous les joueurs doivent être étudiants, ça peut coûter entre 40 000 à 60 000 $ », a-t-il précisé.
L’an passé, le tournoi avait permis d’amasser 10 000 $ et l’organisation souhaite obtenir sensiblement le même montant pour cette troisième édition.
Un investissement pour le futur
Dominic Talbot-Tassi, Étienne Marcoux, Marc-Olivier Roy, Joseph Strong et Philippe Sanche étaient tous présents pour représenter la formation de Blainville-Boisbriand. « Ce sont des modèles pour les jeunes. Ils font le tour des écoles et parlent de l’importance de rester à l’école », a souligné le président et directeur-gérant du club, Joël Bouchard.
« L’investissement que vous faites en venant jouer au poker, c’est plus que pour le fond d’étude de l’Armada, c’est pour le futur de ces jeunes », a-t-il ajouté.
Joueurs étudiants
Dominic Talbot-Tasso, joueur étudiant de l’année de l’Armada, termine sa troisième année en sciences de la nature au cégep de Terrebonne. « Si je n’ai pas d’invitation professionnelle, j’ai l’intention d’aller jouer au hockey universitaire. Lorsque j’aurai mon diplôme, j’aimerais, bien évidemment, continuer à jouer au hockey », a mentionné le défenseur. Le gardien de but, Étienne Marcoux est également conscient de l’importance des études. « Nous sommes bien encadrés, nous avons des tuteurs et des personnes qui communiquent avec nos professeurs lorsque nous sommes sur la route. »
Ils doivent déployer plus d’effort pour étudier lorsqu’ils partent jouer à l’étranger, mais selon eux, avec tout l’encadrement qu’ils reçoivent, il est difficile de ne pas rester motivés.
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