Des presses qui impriment 45000 journaux à l'heure

Par Simon Dessureault
Les presses de Sun Media, à Mirabel, peuvent produire 45 000 copies de journaux et 180 000 copies de circulaires à l’heure.
C’est ce que <I>L’Écho de la Rive-Nord<I> a pu apprendre lors d’une visite de l’imprimerie organisée par la Chambre de commerce de Mirabel, le jeudi 12 avril, avec une dizaine de gens d’affaires de la région.
L’imprimerie se charge aussi de l’impression de 50 hebdos régionaux de Québecor par semaine ainsi que de 280 000 à 300 000 versions du <I>Journal de Montréal<I> chaque nuit. Le <I>Journal 24 Heures<I>, le quotidien <I>Le Devoir<I> et le <I>Journal de Cornwall<I> y sont aussi imprimés.
L’établissement compte environ 150 employés allant de pressiers à opérateurs, infographes, etc. Elle existe depuis 2006.
Le <I>Journal de Montréal<I> était auparavant imprimé dans ses locaux de la rue Frontenac à Montréal. Les hebdos régionaux de Quebecor étaient quant à eux produits dans d’autres endroits au Québec. « On a tout fusionné ces activités en un seul endroit. Il s’est instauré une nouvelle façon de faire à partir de 2006 », explique Guylaine Morency, coordonnatrice de la planification et du service à la clientèle de l’imprimerie.
« Il fallait avoir une technologie plus avancée pour pouvoir suivre et dépasser le marché. Il s’agit de l’une des usines les plus perfectionnée au Canada au niveau technologique, sinon la plus développée », dit pour sa part Luc Bélanger, l’éditeur de <I>L’Écho de la Rive-Nord<I> et de <I>L’Écho de Saint-Eustache<I>, qui était aussi de la visite.
La visite
Guylaine Morency et Geneviève Lacroix, acheteuse en matière première, a fait visiter l’usine d’une superficie de 210 000 pieds carrés.
La première partie de la visite était reliée à la production et à l’impression alors que l’autre concernait la répartition, l’encartage et l’envoi.
Il y a quatre presses qui roulent de 22 à 4h du matin, dont deux pour le <I>Journal de Montréal<I>. L’imprimerie reçoit une vingtaine de remorques de papier par jour (une remorque contient 30 000 kilos de papiers) et il y a près d’une dizaine de conteneurs contenant chacun 10 000 litres d’encre pour l’impression.
« C’est exceptionnel que l’on puisse faire cette visite parce que les lieux sont très réglementés. On a beaucoup de demandes en ce sens depuis un mois. On est toutefois toujours très heureux de pouvoir montrer nos installations », affirme de son côté Guylaine Morency.
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