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Des cordons-bleus d'ici cuisinent à Ça va chauffer!

durée 09h11
14 janvier 2011
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Par Josiane Yelle

Sans que l'idée n'ait pu mijoter bien longtemps, Alexandre Caron et Jean-Roch Lafleur, deux cordons-bleus des Basses-Laurentides, se sont retrouvés dans la course de la compétition culinaire Ça va chauffer!.

Les commissions faites et le chronomètre parti, ils n'ont eu que trois heures pour préparer les trois services qu'ils avaient planifiés au menu. Trois duos, leurs convives pour la soirée, sont aussitôt entrés. Venaient ensuite les deux juges, deux grands chefs réputés, prénommés Jonathan Garnier et Mathieu Cloutier.

Voici donc le fil conducteur de l'adaptation québécoise de la téléréalité australienne My Kitchen Rules. « Pour 50 000 $ [le grand prix] on s'attend à ce qu'ils nous servent des repas dignes de grands restaurants. » Voilà ce qu'ont répété les juges assez régulièrement.

Cuisiner pour la télé

« Avec de jeunes enfants, c'est plus difficile de faire des activités. On se rencontre donc de temps en temps et on se fait de belles et bonnes bouffes », lance d'entrée Alexandre Caron.

Le contexte de l'émission est toutefois bien différent. « C'était extrêmement stressant », confient les deux participants qui, en cuisinant du poisson, sont tombés sur la spécialité du juge Mathieu Cloutier.

« Nos parents et les enfants aiment bien ce qu'on cuisine, mais là, c'était une façon de voir si on a réellement du talent, ajoute Alexandre. Eux [les juges], ils se mettent quelque chose dans la bouche et ils détectent tout. Tu ne peux pas leur en passer », précise-t-il.

La présence constante de la caméra a aussi ajouté son lot de difficultés. « Pendant les trois heures qu'a duré la préparation, on dirait qu'il ne fallait pas échapper nos couteaux ou couper nos morceaux de légumes trop gros », ajoute Jean-Roch.

Ce dernier résume d'ailleurs très bien la situation. « Durant le concours, tu vises vraiment le top de ta performance. C'est différent. Quand tu cuisines pour ta belle-mère, tu veux toujours l'impressionner, mais tu as une marge parce qu'elle va toujours t'aimer quand même », indique-t-il en riant.

Une expérience qu'ils répéteraient

Quoi qu'il en soit, les deux cuisiniers affirment qu'ils recommenceraient l'expérience demain matin.

Étant donné que les journées de tournage sont très longues - les invités arrivent vers 15 h 30 et repartent aux petites heures du matin -, les participants peuvent discuter énormément avec les juges.

« Ils ont donné beaucoup de matière. C'était une opportunité en or, car ce sont des encyclopédies d'informations », laisse entendre Jean-Roch.

Bien que le tournage soit terminé depuis novembre dernier, impossible de tirer les vers du nez aux deux chefs cuisiniers.

Ça va chauffer! est diffusé depuis mercredi passé sur les ondes du réseau TVA et depuis l'automne dernier sur CASA.

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