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L'opéra-folk Les Filles de Caleb s'arrête à Sainte-Thérèse

durée 15h34
31 août 2011
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Par Josiane Yelle

Deux défis principaux attendaient le metteur en scène Yvon Bilodeau lorsqu'il s'est retrouvé à la barre de l'opéra-folk Les filles de Caleb: réduire le contenu de trois tomes en un spectacle d'une durée raisonnable et composer avec 43 lieux différents.

« Il faut dire que les figures de proue de ce spectacle-là, ce sont Michel Rivard, qui signe l'ensemble des paroles et de la musique, et Micheline Lanctôt, qui a créé le livret, lance-t-il d'emblée. Mais le livret couvrait quand même 4 h. J'ai dû faire des choix. C'était inévitable. Des histoires ont donc été oubliées par la force des choses ».

La comédie musicale intègre tout de même l'essentiel de l'œuvre qui comprend Le chant du coq, Le cri de l'oie blanche et L'abandon de la mésange. On retrouve 100 ans de quête à travers le regard de trois générations de femmes d'une même famille: Émilie Bordeleau, Blanche Pronovost et Élise Lauzé.

Quant au décor, le metteur en scène indique que le défi était de trouver l'unité de lieu. « On est parti de l'idée que les trois filles allaient se raconter l'histoire. Ça nous a permis une certaine fluidité. Le décor reste donc le même; ce sont les accessoires qui aident à se transporter. Les gens peuvent se faire leur propre cinéma dans leur tête », ajoute-t-il.

Une distribution qui a du panache

Aux dires de M. Bilodeau, « pas besoin d'avoir lu les romans pour être en mesure de suivre ». « La réponse est fantastique. Ça parle à bien des gens. même aux plus jeunes », mentionne-t-il. Il faut dire l'œuvre complète s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires et que la série télé a obtenu une moyenne d'écoute de trois millions de téléspectateurs.

Les références, télévisuelles surtout, étaient toutefois un piège qu'il lui a fallu éviter. À titre d'exemple, il raconte qu'on lui a demandé plus d'une fois qui était la personne qui incarnait le personnage de Roy Dupuis. « Il n'était pas question d'Ovila », lance-t-il à la blague.

C'est Daniel Boucher qui personnifie la figure masculine marquante de la trilogie d'Arlette Cousture. Quant au reste de la distribution, elle est tout aussi éloquente. On retrouve Luce Dufault, Bruno Pelletier, Marie-Michèle Desrosiers, Yves Lambert, Stéphanie Lapointe, Catherine Sénart, Yves Soutière, Carolanne D'Astous Paquet et Jean-françois Poulin.

Ils seront d'ailleurs de passage au Théâtre Lionel-Groulx les 16 et 17 septembre prochains en compagnie de l'équipe de six musiciens.

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