Elle s'illustre à Hollywood

Par Emmanuelle Plante/ Agence QMI
« Je suis au septième ciel », s’est exclamée Frédérique Dufort, originaire de Boisbriand, qui incarne de Dalie dans Tactik, une série diffusée à TéléQuébec. Avec ce prix, elle devient la première francophone en 33 ans à s’illustrer dans une catégorie où seuls des Américains avaient l’habitude d’être nommés. Antoine Pilon s’est aussi distingué en remportant le prix d’interprète dans un film étranger pour son rôle dans Frisson des collines.
« Ce matin, c’était le stress total. Je réalisais que j’étais à Hollywood ! », raconte la comédienne dans les coulisses de la remise des Annual Young Artists Awards dans un hôtel de Los Angeles. « J’ai défilé sur un long tapis rouge, il y avait plein de jeunes qui voulaient me parler, j’ai dû donner une dizaine d’entrevues. Les gens étaient surpris de savoir que je viens de si loin, on m’a demandé de dire des mots en français et de donner des conseils aux jeunes. »
Antoine Pilon
Les Annual Young Artists Awards récompensent les performances de jeunes de 6 à 21 ans pour des rôles tenus au cinéma et à la télévision. Robert Naylor, nommé cette année dans cette catégorie pour un film américain, avait remporté un prix l’an dernier dans la catégorie Meilleure performance dans un film étranger, une récompense qui est allée cette année à Antoine Pilon pour Frisson des collines ex aequo avec la Canadienne Julia Sarah Stone, que Frédérique a doublée dans The year Dolly Parton Was My Mom. Coïncidence, c’est d’ailleurs à Frédérique que les organisateurs ont demandé un peu plus tôt cette semaine de présenter la catégorie. « On était la Canadian team sur scène, poursuit-elle. »
Avec ce prix qu’elle a ravi à six Américaines bien en vue dont les séries sont diffusées sur des grands réseaux comme Nickelodeon, CBS, AMC, Fox et Disney, Frédérique a une belle carte de visite pour les États- Unis, elle qui en était à sa première visite à L.A. « Juste d’être en nomination, c’était un honneur. Quand la catégorie est arrivée, je souriais au boute ! J’en reviens pas. Au moins, j’ai pas bafouillé. J’ai remercié mes proches et j’ai dit qu’il était important de croire en ses rêves. »
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