Biennale internationale de caricature de Rosemère
L'art caricatural décortiqué
La mairesse de Rosemère, Madeleine Leduc, a présenté la programmation de la troisième édition de la Biennale internationale de caricature, qui se déroulera du 5 au 7 juin prochain, à la bibliothèque municipale.
Accompagnée de Normand Corriveau, président du comité organisateur, instigateur du projet et conseiller municipal, ainsi que Michel Garneau, caricaturiste éditorial au journal Le Devoir, sous le nom de Garnotte, Mme Leduc a souligné le succès de cet événement depuis sa création, tout en dévoilant le thème de cette année.
« Cette idée gagne en popularité à chaque édition. Rosemère s'est constamment démarquée grâce à une vie culturelle des plus riches et la Biennale se distingue par son originalité au Québec. Le thème de cette année, la liberté d'expression, s'est imposé par lui-même en raison des tristes événements dans les bureaux de Charlie Hebdo. La Ville souhaite contribuer à sa façon à ce débat », a-t-elle indiqué.
Une édition qui promet
Encore une fois, la Biennale devrait satisfaire les visiteurs grâce à ses activités diversifiées, intéressantes et gratuites. Au menu, il y aura notamment une projection et une exposition de caricatures de presse, un atelier de caricature digitale, une période de caricature en direct, une conférence et une table ronde sur cet art et sur le thème.
L'aspect international de cet événement n'est également pas à négliger. Cette Biennale est la seule du genre au Québec et elle fait écho ailleurs au pays, notamment en France.
« Avec cette troisième édition, la Ville de Rosemère dépose un nouveau jalon à son désir de se faire reconnaître comme destination de choix pour tous les amateurs d'art caricatural. Des gens viennent d'aussi loin que du Saguenay et de la Gaspésie pour y participer. C'est un événement distinctif, accessible à tous les groupes d'âge », a fait valoir M. Corriveau.
Des caricaturistes comme Aislin (Montreal Gazette), YGreck (Journal de Québec), Beaudet (Journal de Montréal), Serge Chapleau (La Presse) et plusieurs autres y exposeront leurs œuvres. Certains seront même présents.
Liberté d'expression
En janvier dernier, les attentats faits dans les installations de Charlie Hebdo ont soulevé plusieurs débats et plusieurs questionnements sur la liberté d'expression. Y consacrant une salle sur le traitement caricatural de ces événements, la Biennale permettra à plusieurs de s'exprimer sur ce sujet, qui fait également office de thème.
« C'est une trop rare occasion au Québec de célébrer la caricature en l'exposant, en la pratiquant et en l'analysant sous toutes ses coutures par des conférences et des tables rondes. Le thème sera d'autant plus d'actualité, car l'année a commencé par une attaque barbare qui a indigné les caricaturistes de tous les continents, mais aussi leur liberté d'expression. Ce sera donc un moment pour réfléchir sur les conditions difficiles dans lesquelles s'exerce cet art dans plusieurs régions du monde », a lancé M. Garneau, président d'honneur.
Pour en savoir plus sur la programmation complète, visitez le site Internet www.caricaturerosemere.ca.