Le père du bébé secoué restera sous les verrous
Par François-David Rouleau
Le père du bébé brutalisé à Sainte-Thérèse, en avril, a comparu vendredi matin au palais de justice de Saint-Jérôme. Il demeura incarcérer jusqu’à son enquête préliminaire prévue le 29 juin.
C’est avec les menottes aux poignets et aux pieds que le père de la fillette de deux mois secouée le 1er avril dans une résidence de la rue Mainville à Sainte-Thérèse s’est présenté devant le juge Jean La Rue.
L’homme de 33 ans est accusé d’avoir causé des lésions corporelles par négligence, de voies de fait graves, de négligence criminelle et de défaut de fournir les choses nécessaires à l’existence.
La mère de l’enfant, âgée de 21 ans, est soumise aux mêmes accusations, sauf pour celle de voies de fait graves. Elle a été remise en liberté lors de sa comparution le 17 mai dernier. Elle reviendra devant le tribunal le 5 septembre.
Multiples blessures
Vers 21 h 30 le 1er avril, la mère de la petite fillette s'était présentée à l'Hôpital de Saint-Eustache avec un bébé présentant de « multiples blessures, de possibles fractures et des ecchymoses ».
Le poupon avait été transféré rapidement au CHU Sainte-Justine à Montréal en raison de la gravité de ses blessures, selon les explications du sergent Benoît Richard de la Sûreté du Québec quelques jours après le début de l'enquête policière.
La SQ avait pris le relais de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, confiant l'enquête à sa Division des projets d'enquêtes spécialisées.
Aux dernières nouvelles, l’enfant se trouvait encore au CHU Sainte-Justine à Montréal.
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