Il écope de quatre ans de prison
Par Fanny Arnaud
Quatre ans de prison pour le conducteur et des séquelles à vie pour les passagers.
Le 22 avril dernier, au palais de justice de St-Jérôme, Johnny Latendresse a été reconnu coupable de plusieurs chefs d’accusation pour avoir conduit un véhicule avec des capacités affaiblies, causant des lésions corporelles.
Il ne pourra pas conduire pendant les six années qui vont suivre sa libération.
Une sortie de route violente
Les faits se sont déroulés le 22 novembre 2011, vers 0 h 30. Johnny Latendresse avait alors 22 ans. La Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) a reçu un appel concernant un accident avec blessé sur la rue Alfred-Laliberté dans le parc industriel de Boisbriand.
Sur les lieux, les policiers avaient constaté qu’un véhicule utilitaire sport venait de faire une sortie de route et était lourdement endommagé. Quatre hommes et une femme, tous âgés de 17 à 22 ans, se trouvaient dans le véhicule au moment de l’impact.
Des conséquences dramatiques
Les séquelles sont lourdes pour ces jeunes gens : traumatisme crânien, perte de mémoire à court terme, perte de vision périphérique, stress post-traumatique, atrophie de l’hypophyse, fractures diverses, perte de mobilité et inaptitude permanente.
«Certains des occupants devront composer avec des répercussions majeures, et ce pour le reste de leur vie», s’indigne l’agent Jonathan Germain.
Il rappelle que la RIPTB poursuit ses efforts pour lutter contre la vitesse et la conduite avec capacités affaiblies. La Régie a mis en place une politique de «tolérance zéro» mais aussi des barrages routiers, des opérations répressives et des démarches de prévention dans les établissements scolaires du territoire.
«Nous avons tous un rôle à jouer, chacun d’entre nous a le devoir de tout changer», a-t-il affirmé.
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