Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Mathers appelle encore de la décision du tribunal

durée 10h46
18 août 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Eric Mondou

L’homme d’affaires Jean-Guy Mathers décide d’appeler une fois de plus la décision du tribunal qui l’intime de replanter quelque 1000 érables sur son terrain de la rue Dubois qu’il avait déboisé sans autorisation en 2007.

Cette décision d’appeler du jugement rendu le 16 juin dernier par la Cour du Québec constitue un nouveau rebondissement dans cette saga judiciaire.

Les faits reprochés à Société de gestion Mathers, entreprise gérée par l’homme d’affaires de la Rive-Nord, remontent à janvier 2007.

Une coupe à blanc d’érables avait été faite sans l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). 2,23 hectares de terres agricoles, situées sur la rue Dubois au nord de l’autoroute 640 à Boisbriand, avaient été complètement rasés.

Tour à tour, la CPTAQ, en 2009, puis le Tribunal administratif du Québec (TAQ), en 2012, ont ordonné à l’entreprise de reboiser le terrain à « une densité de 500 plants à l’hectare, d’au moins deux mètres de hauteur chacun », rejetant les arguments avancés par les procureurs de la Société de gestion Mathers.

Tant devant la CPTAQ que devant le TAQ, l’entreprise de M. Mathers contestait le fait que le boisé qu’elle avait fait raser constituait une érablière au sens de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles.

Mathers débouté

Ayant appelé de la décision du TAQ, la Société Mathers a repris le même débat devant la Cour du Québec.

L’entreprise de M. Mathers prétendait que la superficie du peuplement forestier considérée par la CPTAQ pour établir la présence d’une érablière était erronée.

Dans ce dernier jugement, le juge Patrick Théroux a toutefois considéré que les motifs essentiels de la décision du TAQ avaient été clairement et suffisamment énoncés.

Selon ce dernier jugement, « la superficie déboisée constitue le prolongement d’une continuité naturelle d’une érablière par rapport au terrain original […] et l’érablière en cause représente une superficie qui s’intègre à un massif forestier ».

Rejoint par L’Écho de la Rive-Nord, Jean-Guy Mathers a confirmé qu’il allait porter cette cause devant la Cour d’appel.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Plus de surveillance sur les routes dans les jours à venir

L’ensemble des services de police du Québec, en collaboration avec les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), intensifieront leurs interventions et leurs activités de sensibilisation, du 26 avril au 2 mai, dans le cadre de l’opération nationale concertée (ONC) Partage de la route. Cette opération, qui se ...

Reprise des travaux de remplacement de lampadaires sur l’autoroute 50

À compter du 29 avril, les travaux de remplacement des systèmes d’éclairage reprendront sur l’autoroute 50 (Guy-Lafleur), à Mirabel, entre la route 117 (boulevard du Curé-Labelle) et la rue Louis-Bisson, ainsi que dans l’échangeur avec l’autoroute 15 (des Laurentides).  Les fermetures complètes entraînant des détours importants, notamment pour ...

Le ministère de la Santé rapporte 28 cas de lésions oculaires à la suite de l'éclipse

Les dangers de l'éclipse reliés à la vision ont été largement diffusés dans les médias, et le ministère de la Santé et des Services sociaux a décidé de suivre la situation de près. Il rapporte 28 cas de lésions oculaires reliés à l'éclipse solaire du 8 avril. Les dommages répertoriés sont variés, notamment des kératites, c'est-à-dire une maladie ...