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Conclusion de l'enquête de la CNESST

Accident mortel d’une charpentière-menuisière à Morin-Heights

durée 11h00
30 janvier 2025
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Le 25 juin 2024, une charpentière-menuisière de l'entreprise 9278-4859 Québec inc. a perdu la vie sur un chantier à Morin-Heights. La CNESST vient de rendre publique les conclusion de son enquête.

Selon le rapport, le jour de l’accident, la travailleuse se trouvait sur un chantier de construction résidentiel situé sur la montée Hurtubise, à Morin-Heights, où des travaux d’érection d’une charpente en bois étaient en cours. Elle devait effectuer la mise à niveau finale des murs du deuxième étage et terminer l’installation de ceux-ci. Pour niveler la section du mur arrière, la travailleuse a coupé le clou qui le fixait au mur du côté droit. Elle est ensuite montée dans un escabeau pour terminer sa tâche. C’est alors que la section du mur arrière, qui était retenue seulement par des clous au plancher, a basculé vers l’extérieur du bâtiment, entraînant la travailleuse. Elle a chuté d’une hauteur de plus de trois mètres et s’est frappée la tête sur un muret de pierre. Les secours ont été appelés sur les lieux, et la travailleuse a été transportée à un centre hospitalier, où son décès a été constaté.

Causes de l’accident

Selon la CNESST, trois causes expliquent le malheureux accident. 

Tout d'abord, alors qu'elle doublait la sablière au haut d'un mur du deuxième étage, en bordure du vide, le mur a basculé entraînant la travailleuse dans une chute d'une hauteur de 3,17 mètres. 

On conclu que la gestion du danger de chute de hauteur a été déficiente, car aucune mesure de protection n'était présente au moment des travaux d'installation des mur du deuxième étage. On calculait une hauteur de plus de 3 mètres. 

La méthode de travail était dangereuse puisqu'elle n'assurait pas la stabilité des murs tout au long des travaux. 

Fermeture du chantier 

Suite à l'accident la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), avait interdit la poursuite des travaux d'érection de la charpente du bâtiment et a exigé que l'entreprise mettre en place une méthode de travail sécuritaire. 

De plus, il a été exigé que l'entreprise modifie son programme de prévention pour qu'il soit adapté à ses activités et qu'il contienne des procédures de travail adéquates. L'employeur s'est bien confirmé à ces exigences en se conformant. 

Conseils pour éviter un tel accident 

Pour prévenir les accidents lors de travaux d’érection de charpente de bâtiments, des solutions existent, notamment : contreventer adéquatement les murs lors de leur construction et de leur installation, construire un garde-corps en bordure du vide et utiliser une protection individuelle contre les chutes, notamment un harnais de sécurité relié à un ancrage par une liaison antichute complète.

Par la loi, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique et psychique de ses travailleurs. Il a également l’obligation de s’assurer que l’organisation du travail ainsi que les équipements, les méthodes et les techniques pour l’accomplir sont sécuritaires.

Les travailleurs doivent faire équipe avec l’employeur pour repérer les dangers et mettre en place les moyens pour les éliminer ou les contrôler.

Suivis de l’enquête

Pour éviter la survenue d’un accident semblable, la CNESST transmettra à titre informatif les conclusions de son enquête à l’Association de la construction du Québec, à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec, à l’Association patronale des entreprises en construction du Québec et à l’Association des entrepreneurs en construction du Québec.

Le rapport d’enquête sera diffusé dans les établissements de formation offrant le programme d’études Charpenterie-menuiserie afin de sensibiliser les futurs travailleurs.

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