Projet Optilab
La CSN Laurentides dénonce la fusion des laboratoires médicaux

Par Salle des nouvelles
Les représentantes et représentants des syndicats CSN de CISSS et de CIUSSS, dont ceux des Laurentides, ont été convoqués hier un peu partout au Québec par les directions des établissements concernant l’implantation du controversé projet Optilab du ministre Barrette.
Fusion des laboratoires et transferts des analyses
C’est lors de cette rencontre que l’annonce a été faite : le gouvernement va de l’avant avec le projet de mégalaboratoires centralisés. Pour les Laurentides, le projet crée une nouvelle structure regroupant les régions de Laval, Laurentides et Lanaudière et impose le transfert de la majorité des analyses à la Cité de la santé de Laval. Par la même occasion, les ressources financières et humaines seront sous la direction de Laval. À terme, ne resteront que les centres de prélèvements et de petits laboratoires pour le fonctionnement de base.
Une réforme improvisée sans étude d’impacts
Les syndicats CSN dont ceux des technicien-nes et professionnel-les de la santé sont unanimes : une telle réorganisation ne peut qu’occasionner des pertes d’emploi et d’expertise pour toute la région des Laurentides. « De plus, aucune évaluation d’impact sérieuse n’a été faite », dénonce David Deschatelets, vice-président régional de FSSS-CSN. Il ajoute que lors de la rencontre, le CISSS des Laurentides a été incapable de préciser quelles seront les répercussions d’une telle fusion sur les emplois et les services. » Pour Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides, « cette réorganisation majeure sans analyse complète n’est rien d’autre que de l’improvisation. Il est très inquiétant de constater que le CISSS aille de l’avant sans plus de précautions. Il ne peut ignorer les délais occasionnés par le transport et les risques d’erreurs. »
Un moratoire nécessaire
La CSN Laurentides continuera de dénoncer le projet Optilab et fera toutes les représentations nécessaires. Pour ses représentants et représentantes, il n’est pas trop tard pour faire reculer ce gouvernement. Un moratoire est toujours exigé.
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