Le faible niveau de la rivière des Mille-Îles amène des coûts supplémentaires

Par Simon Dessureault
Le bas niveau de la rivière des Mille-Îles a provoqué un dépassement de coût de 22 240, 34 $ pour le contrat du traitement des eaux usées qui lie la Ville de Rosemère à BFI Environnement jusqu'à l'année 2011 inclusivement.
La Ville de Rosemère a approuvé cette dépense additionnelle en adoptant une résolution qui modifie ce contrat lors du conseil municipal du 14 février dernier.
« Le bas niveau de la rivière provoque une augmentation de la concentration des sédiments dans l'eau. En cours de traitement, le procédé de décantation de ces sédiments laisse des boues que nous devons faire traiter. Le coût est établi sur la quantité réelle de boues transportées. Le supplément prévu est conséquent à la quantité additionnelle transportée pour l'année 2010 », explique Michel Girouard, le directeur des communications de la Ville de Rosemère.
La Ville considère aussi que la mauvaise qualité d'eau de la rivière et les précipitations abondantes tombées au dernier trimestre de l'année 2010 ont fait en sorte que le volume de boues à traiter provenant de la Centrale a augmenté.
Doseur de charbon
Par ailleurs, le conseil municipal compte remplacer le doseur de charbon en poudre à la Centrale de traitement de l'eau potable de Rosemère, ce qui coûterait près de 200 000 $.
Un avis d'intention de présenter un règlement décrétant ce remplacement ainsi qu'un emprunt de 199 000 $ pour en défrayer les coûts sera présenté à la prochaine séance ou à une séance ultérieure du conseil.
« L'utilisation du charbon en poudre fait partie du cycle de traitement de l'eau de la rivière afin de la rendre potable pour l'humain. Le très bas niveau de la rivière des Mille Îles fait en sorte que la qualité de l'eau, en certaines périodes, subit une dégradation importante. Pour cette raison, il faut augmenter la capacité du doseur actuel, c'est ce que permettra le nouveau doseur », conclut M. Girouard.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.