Marlene Cordato est lavée de tout soupçon

Par Josiane Yelle
Le ministère des Affaires municipales a rejeté les six plaintes qu'a déposées l'entrepreneur Lino Zambito, il y a un an, contre la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato.
Dans une lettre adressée à celle-ci en date du 19 avril dernier, le commissaire Marc-André Thivierge indique que l'analyse effectuée par le ministère n'a pas permis d'établir avec certitude les faits évoqués par le plaignant.
« En conséquence, inscrit-il, le ministère n'entend pas poursuivre davantage dans ce dossier et le considère clos ».
Les faits allégués
Les plaintes faisaient références à de possibles conflits d'intérêts, relativement à un programme de subvention pour l'amélioration des enseignes commerciales.
Les faits reprochés remontaient à 2009, un peu avant l'élection de Mme Cordato à la mairie, alors qu'elle était conseillère à l'opposition. En parallèle, elle occupait un poste de direction à l'Association québécoise de l'industrie de l'enseigne. Son mari, lui, était alors dirigeant de Gesport, une entreprise de vente et d'installation d'enseignes.
Au printemps de la même année, la Ville avait mis en place un programme de subvention pour les commerçants qui désiraient changer leurs enseignes, offrant de payer 50 % de la facture. L'entreprise d'enseignes de son mari aurait alors déposé des demandes d'aide, mais certaines soumissions auraient alors été jugées élevées.
Il semblerait également que Mme Cordato n'avait pas déclaré son intérêt pour l'industrie de l'enseigne lors du vote de la résolution.
Ceux-ci s'étaient toutefois défendu à maintes reprises.
Rappel des faits
Rappelons que lors de l'élection municipale de novembre 2009, Lino Zambito, patron de l'entreprise Infrabec, et la mairesse de l'époque, Sylvie St-Jean, avaient tenté d'empêcher une élection à Boisbriand.
L'homme d'affaires avait alors tenté de convaincre Marlene Cordato de ne pas se présenter.
Lors du dépôt des plaintes, Mme Cordato avait indiqué n'avoir rien à se reprocher. Elle croyait plutôt que l'objectif visé par M. Zambito était de discréditer le conseil de ville.
Depuis, Lino Zambito et les deux maires ayant précédé Marlene Cordato à l'hôtel de ville de Boisbriand, Robert Poirier et Sylvie St-Jean, ont été arrêtés tour à tour par l'escouade Marteau.
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