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Des commerçants dénoncent les règlements d'affichage

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11 mai 2011
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Par Josiane Yelle

Plusieurs commerçants situés sur le chemin Grande-Côte à Rosemère multiplient les amendes et les avertissements en raison de leur affichage qui va à l'encontre de la règlementation de la municipalité.

En un an seulement, la propriétaire du magasin Filles d'ici, Carole Roose, a accumulé près de 1500 $ d'amende en raison d'installation d'enseignes non-conformes. « On ne demande pas d'afficher comme à Times Square, mais seulement un minimum », laisse-t-elle entendre.

Annie Monette, du commerce Maguerite & ses amis, abonde dans le même sens. « La Ville part en guerre contre toutes formes d'affichage, que ce soit les pancartes sandwich, les ballons ou l'étalage de marchandises à l'extérieur. Tout est en place pour nuire aux petits commerçants. »

Sophie Lauzon de la Crèmerie du Vieux Rosemère indique que la vente de sa crèmerie est en partie à cause de la Ville. « Je n'arrivais plus financièrement. Je n'avais même pas le droit de mettre un cornet sur mon affichage. »

Dans certains cas, les lettres d'avertissements sont également fréquentes. Le dernier mémo qu'a reçu Steve Pilon, propriétaire de Vizu-L, indique que la prochaine amende pourrait être de 4000 $ s'il récidive. « On comprend qu'il faut que ça demeure harmonieux, mais pour la vitalité de la ville, c'est important qu'ils nous encouragent », indique-t-il.

Ce qui semble déranger le plus les commerçants, c'est toutefois la gestion deux poids, deux mesures. « Pourquoi la propriétaire du restaurant Au P'tit Cochon Santé peut-elle afficher un cochon sur son enseigne », se questionne Mme Lauzon. « J'adore les vitrines personnalisées de Métro et les fleurs qui sont vendues à l'extérieur, mais pourquoi la règlementation ne s'applique-t-elle pas ? », ajoute Mme Monette.

Il en est de même avec les commerces qui sont situés sur le boulevard Labelle. « Pourquoi peuvent-ils s'afficher autant », s'interrogent les commerçants.

Une question de cachet

Questionnée à ce sujet, la mairesse Hélène Daneault a indiqué que la règlementation a été modifiée il y a quelques années en raison de plaintes de citoyens. « Les gens nous disaient que le caractère champêtre n'était plus. On s'est donc assis avec les commerçants afin de remédier à la situation. On ne leur a pas imposé de changer leur enseigne tout de suite. On leur a plutôt dit qu'on allait les diriger lorsque serait venu le temps de le faire. »

Certains critères ont alors fait leur entrée afin de la rendre plus homogène et d'améliorer l'image du chemin. Au sujet du cornet de Mme Lauzon, par exemple, la mairesse a indiqué qu'elle avait le droit de l'afficher, mais qu'il fallait respecter une taille et des couleurs.

« Il faut leur faire comprendre que ce n'est pas négatif et que le virage pris par la Ville n'est pas contre eux. Bien au contraire. Ça va juste améliorer la situation de leur commerce », laisse entendre Mme Daneault.

Quant à la règlementation sur le boulevard Labelle, celle-ci indique qu'elle est la même à l'exception de la grosseur de l'affichage. « Prenez la devanture de Best Buy en exemple. Elle est noire, alors qu'elle est habituellement bleue et jaune. C'est nous qui n'avons pas permis ça. La vision est la même partout. Et on doit faire appliquer le règlement. »

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