Les bouchons s’aggravent

Par Eric Mondou
Que ce soit en provenance de Sainte-Thérèse, de Mirabel ou de Boisbriand, le tronçon du chemin de la Côte-Nord, situé entre la montée Sainte-Marianne et l’autoroute 15, est devenu problématique, surtout durant les heures de pointe.
Les villes de Mirabel et Boisbriand, sur lesquelles chevauche ce tronçon de cette artère dite collectrice, sont tout à fait conscientes du problème présent. Or puisque ce chemin est d’entretien provincial, les deux municipalités ne possèdent aucun pouvoir quant aux travaux de réaménagement.
Cela ne les empêche toutefois pas d’exercer de la pression sur le MTQ, comme ce fut d’ailleurs fait dans le passé.
La question fut évoquée il y a un an lors d’une rencontre entre des représentants de la Ville de Boisbriand et le directeur régional du MTQ.
« On nous a confié que rien n’allait être envisagé avant que l’échangeur 15/640 soit complété », a signalé la porte-parole de communications de la Ville de Boisbriand, Stéphanie Raymond. Ces travaux doivent prendre fin d’ici la fin de 2014.
Ministère des Transports
Le MTQ direction Laurentides/Lanaudière ne va pas aussi loin dans ses propos. Leur porte-parole, Isabelle Gagné, a expliqué que l’analyse de la situation se faisait actuellement, mais qu’il était encore trop tôt pour statuer.
Dans le cadre d’une résolution adoptée en novembre 2012, le conseil de Mirabel avait quant à lui proposé une solution au MTQ.
« Le conseil a suggéré que des travaux d’élargissement soient réalisés entre la montée Sainte-Marianne et l’autoroute 15. Ces travaux pourraient faire passer ce tronçon de 2 à 4 voies », a indiqué le directeur des communications de la Ville de Mirabel, Bernard Poulain.
Selon les données de 2012 fournies par le ministère des Transports du Québec, le débit journalier moyen du chemin de la Côte-Nord, entre la montée Sainte-Marianne et le boulevard Grande-Allée, se chiffrait à 10 500 véhicules par jour.
La portion du chemin localisée entre Grande-Allée et l’autoroute 15 voyait quant à elle le double de véhicules y passer quotidiennement, soit près de 21 000.