Aux urnes !

Par François-David Rouleau
Après plusieurs semaines en campagne électorale, c’est maintenant le moment d’aller voter dans quelques jours.
J’ose croire que le taux de participation sera plus élevé que lors des élections de 2009 et 2005 lors desquelles il s’élevait à 45%. Jamais une campagne électorale municipale n’aura autant suscité l’attention aux quatre coins de la province.
J’imagine que les Québécois et Québécoises veulent faire le ménage en politique municipale après toutes les révélations rendues publiques grâce à la commission Charbonneau.
Selon un reportage du collègue Eric Mondou publié dans nos pages à la fin du mois de septembre, les électeurs de la Ville de Sainte-Thérèse affichaient le plus bas taux de la région avec une moyenne de 35,8% lors du suffrage de 2009. La moyenne des Basses-Laurentides s’élevaient quant à elle à 46,5%.
Si les électeurs désirent du changement, ils doivent absolument se rendre aux urnes pour choisir leur candidat. C’est par là que ça passe, sinon rien ne changera.
Vous êtes nombreux à crier le manque de transparence des dirigeants des municipalités à travers le Québec. La commission Charbonneau a levé le voile sur plusieurs tendances malignes dans le financement des campagnes électorales et dans l’attribution des contrats publics.
Peu importe où nous sommes, nous avons tous le sort de notre ville entre nos mains. Le moment est maintenant venu de choisir le candidat qui fera avancer notre municipalité dans le droit chemin au cours des quatre prochaines années. Pour y arriver, il faut donc prendre des décisions judicieuses et éclairées.
Course
Au cours des dernières semaines, la course à la mairie s’est envenimée dans certaines municipalités. Tour à tour, les candidats se sont lancé des flèches empoisonnées pour faire tourner l’opinion publique et marquer des points. On dira que ça fait partie de la politique.
Toutefois, j’aurais aimé voir davantage de combats idéologiques pour faire progresser la région. Au fil des 10 prochaines années, la Rive-Nord subira d’importants changements. L’urbanisme sera l’un des principaux enjeux. Un sujet que bien peu de candidats n’ont fait qu’effleurer.
Chaudes luttesLa lutte du 3 novembre s’annonce chaude dans plusieurs municipalités de la région, notamment à Lorraine, Rosemère et Deux-Montagnes où certains candidats triment dur pour prendre les devants.
Ailleurs, à moins de grandes surprises, certains maires sortants n’auront pas de difficultés à reprendre leur siège à la fin de la soirée électorale. Mais il ne faut surtout pas crier victoire trop tôt.
Comme le veut le vieux dicton sportif énoncé par Yogi Bera, ancien receveur et gérant des Yankees de New York : « Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini » !