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J.E. voyage dans les entrailles de l’aéroport

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17 janvier 2014
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Devenu désert, l’ancien aéroport international est entretenu au coût de 5 millions $ chaque année. Pour la première fois en 10 ans, une équipe de télévision a pénétré à l'intérieur de l'aérogare fantôme de Mirabel.

Dans son reportage qui sera diffusé ce soir, J.E. présente des images inédites de ce qui a jadis été un grand rêve international sous l'œil de James Cherry, le grand patron d'Aéroports de Montréal.

Plus d'une décennie après sa fermeture, Mirabel accueillera-t-il un jour des passagers de nouveau?

«Non, jamais... En termes de vocation aviation, c'est terminé. C'est beau parce que ce n'est pas trop usé, mais en fait, ça ne répond pas aux normes du bâtiment», a admis M. Cherry dans une entrevue ponctuée de déclarations franches et sans détour.

«En plus, les murs et plafonds sont pleins d'amiante, en vogue dans les années 70», ajoute le grand patron.

Le bâtiment d'un million de pieds carrés est désormais vide, désert, presque lugubre. L'équipe de J.E. est entrée par la seule porte qui n'est pas encore barricadée.

Les prises de vue du reportage donnent l'impression que le temps s'y est arrêté. Tout est figé, immobilisé. On penserait faire un étrange voyage dans le temps. Le reportage de J.E. permet de voir pour la première fois la gare qui devait lier l'aérogare à la ville et qui n'a même pas été terminée.

«Quand je me promène ici, le premier mot qui me vient en tête, c'est le gaspillage.»

C'est comme ça que James Cherry décrit cet investissement de 500 millions de dollars. «Il y a plusieurs erreurs fondamentales qu'ils ont commises dans la conception, dans la livraison, et l'opération de cet aéroport dès le début. En termes des activités passagères, c'est un échec phénoménal», ajoute-t-il.

Que faire maintenant de cet immeuble?

ADM a songé le transformer en musée, en salle de foire, en école, en plateau de cinéma, en parc d'attractions ou en centre logistique de cargo.

Dernier espoir: des Européens veulent y construire des magasins, des «outlets» de luxe, mais rien n'est certain et il faudra bientôt prendre une décision, car ça coûte cher à entretenir: c'est 4 à 5 millions $ par année.

Si rien n'aboutit, ADM songera sérieusement à démolir l'aérogare. «On ne peut pas continuer de mettre l'argent dans ce bâtiment. On commence à perdre patience», explique M. Cherry.

Pourtant, tout n'est pas complètement noir: l'aérogare ne servira plus des passagers, mais Mirabel est aujourd'hui devenu un pôle de l'aéronautique, avec entre 7000 et 8000 employés qui travaillent pour des entreprises comme Bombardier et Pratt & Whitney.

Cela représente plus de travailleurs qu'à l'époque de l'aérogare et les employés sont mieux payés. Le terrain sous le bâtiment, quant à lui, fait saliver les investisseurs.

 

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