COVID-19
Le syndicat FIQ des professionnels en soins des Laurentides demande plus de protection pour les salariés
Par Salle des nouvelles
Devant la situation actuelle au niveau de la sécurité de ses membres, le syndicat FIQ – Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides a vivement réagi, réclamant un équipement de protection.
Malgré la bonne foi du gouvernement ainsi que de l’employeur le CISSS des Laurentides, il faut reconnaitre que la protection des salariées n’est pas au rendez-vous. On doit respecter le jugement des professionnelles en soins, qui sont en mesure d’évaluer si elles doivent porter les équipements de protections ou pas dans les secteurs qui sont moins à risque.
Les uniformes doivent être fournis par les employeurs
Une autre demande formulées par le syndicat indique : "Nous demandons que les salariées enceintes ainsi que les personnes immunosupprimées soient retirées immédiatement du travail."
Selon le syndicat, ce dernier ne peut pas se permettre au niveau de la société que les vêtements portés par les travailleuses se promènent un peu partout, que se soit dans des sacs ou pas, cela pour ne pas mettre en danger les familles des professionnelles en soins. De fait, le syndicat demande que les uniformes soient fournis et entretenus par l’employeur.
"Il n’est pas normal que les professionnelles en soins qui font les visites à domicile soient obligées de se confectionner des masques de fabrication artisanale pour se protéger. Ne pas avoir de produits suffisamment pour bien se nettoyer d’un client à l’autre, d’une résidence à l’autre. Le personnel est un vecteur, le risque de propagation est là. Si on ne protège pas nos professionnelles en soins, comment peut-on assurer la sécurité des usagers incluant bien sûr nos personnes âgées", indique le communiqué.
S’il est vrai qu’il ne manque pas de matériel et qu’il n’en manquera pas, le syndicat explique qu'il faut donner aux professionnelles en soins la possibilité de se protéger. "Si les professionnelles en soins tombent au combat, c’est toute une société qui en sera affectée", conclut-il.
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