Regroupement des organismes communautaires des Laurentides
Semaine nationale de l’action communautaire autonome du 21 au 25 octobre
Du 21 au 25 octobre 2024, le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) célébrera la semaine nationale de l'action communautaire autonome.
L'organisme souhaite rendre visible l’engagement des 4500 organismes communautaires et rendre hommage aux 54 000 personnes qui contribuent quotidiennement, bien souvent dans l’ombre, à améliorer les conditions de vie des personnes, des communautés et de la société.
« Nous sommes communautaires autonomes ! » est le thème porteur et rassembleur de cette 23e édition.
Cependant, avec le fractionnement des sources de financement, les projets non récurrents et les commandes et décisions ministérielles qui viennent contrecarrer les négociations établies en région, il est devenu de plus en plus exigeant pour les organismes communautaires autonomes de garder un esprit critique et de jouer leur rôle de transformation sociale, peut-on lire dans le communiqué de presse.
« Avec ces forces qui nous tirent et nous poussent de tous les côtés, nous avons besoin les unEs des autres pour rester ancréEs dans nos racines faites de nos membres et d’approches alternatives à celles d’un réseau qui, avec la nouvelle Agence Santé Québec, part résolument sous la gouverne d’intérêts privés, vers une centralisation des pouvoirs et une perte des espaces de consultations citoyennes », témoigne Sophie Dion, présidente du ROCL.
Fermetures des portes
C’est pour se camper dans cette force collective et solidaire que plus de 75 organismes communautaires des Laurentides fermeront leurs portes, le 24 octobre, comme moyen de revendication afin de faire reconnaître leur apport essentiel à la région. Le 24 octobre a été décrété comme la Journée régionale de reconnaissance des travailleuses et des travailleurs du milieu communautaire afin de rendre visible un travail trop souvent invisible.
« Nous sommes fièrEs d’être communautaire autonome, mais épuiséEs de réparer les pots cassés dans des conditions précaires avec de la colle bon marché, pendant que nos décideurs priorisent les intérêts privés au détriment d’une vision adéquate et préventive pour aborder les problèmes sociaux auxquels la population est confrontée », affirme avec vigueur Benoit Larocque, coordonnateur du ROCL.
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