Le snowkite fait des adeptes

Par François-David Rouleau
Le Centre de Snowkite de Saint-Anne-des-Plaines (SADP) a connu un succès fou durant l’hiver. Les conditions sont encore au rendez-vous puisque la neige et le vent des derniers jours font le bonheur des adeptes de ce sport extrême.
Le propriétaire du centre, Thierry Le Blanc, n’a pas chômé depuis qu’il s’est installé sur les terres agricoles de Sainte-Anne-des-Plaines au début de l’hiver où il enseigne les rudiments de cette discipline encore méconnue en compagnie de sept autres instructeurs.
Appuyé par le maire Guy Charbonneau et son équipe, il bénéficie d’une superficie de près de 3 km carrés.
Le snowkite, ou cerf-volant de traction sur neige, se veut un sport où la voile tire le planchiste ou le skieur sur une surface plane. Celui-ci peut parcourir de longues distances en plus de monter dans les airs pour effectuer des manœuvres acrobatiques.
Accessible à tous et moins dispendieux, c’est une belle façon d’éviter l’attente au pied des montagnes de ski. Le maire Guy Charbonneau et son équipe sont d’ailleurs derrière l’implantation du centre. « C’est un sport très technique en raison du maniement de la voile, a indiqué d’entrée de jeu Thierry Le Blanc qui se spécialise dans l’enseignement de cette discipline depuis 1999. Il faut diriger et gérer la puissance de l’aile. »
Il faut cependant déboulonner le mythe qu’il s’agit d’une activité dangereuse. Il n’y a plus aucun danger à craindre puisque l’équipement a constamment évolué au fil des 10 dernières années. Les nouveaux concepts font en sorte qu’il ne suffit que de lâcher la barre pour enlever toute la puissance à la voilure.
Conditions extrêmes
Au moment du passage du Journal sur le site de la montée Barette, les vents soufflaient à plus de 50 km/h à travers les plaines. Ce qui représente d’excellentes conditions pour les amateurs de sensations fortes.
« Sur la neige, c’est facile d’atteindre deux à trois fois la vitesse du vent. Sur un lac, la surface glacée permet même d’aller plus vite », a mentionné l’instructeur qui s’est découvert une vraie passion à l’époque.
Rémi Marcotte s’est déplacé depuis Montréal pour pratiquer son sport favori. « J’aime ça parce que c’est très agréable. Tu es dans la nature, il y a du vent, il n’y a pas de moteur et tu fais de l’exercice. »
Ouvert aussitôt que les conditions le permettent, le centre offre à sa clientèle la location d’équipement et des cours pour tous les niveaux.
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