Une équipe de la région s’envolera vers Orlando

Par François-David Rouleau
Après la compétition de cheerleading qui s’est déroulée au Centre d’excellence Sports Rousseau il y a une dizaine de jours, une équipe de la région a gagné sa place aux championnats mondiaux qui se dérouleront à Walt Disney, en Floride, à la fin du mois d’avril.
Près de 4000 participants et participantes provenant des quatre coins du Québec, de l’Ontario et même du Nouveau-Brunswick ont convergé vers le centre sportif pour mettre la main sur l’un des six laissez-passer en jeu.
« Cette année, nous avons donné cinq des six accès disponibles en raison du calibre de la compétition. Les équipes devaient atteindre un pointage minimal et le vote des juges », a expliqué la présidente de Kick’s Cheerleading, Janie Lapierre.
Afin de participer à la plus importante compétition au monde, il en coûtera près de 30 000$ par équipe. La formation RND Élite All-Stars de Bois-des-Filion a certainement d'excellentes chances d’accéder à la grande finale.
Réaliser un rêve
Rébéka Piché, une jeune athlète de Mirabel qui se présentera aux championnats avec son équipe des Flyers All-Star de Pierrefonds, sera fière de représenter le Québec. « C’est comme un rêve pour moi, a-t-elle révélé. Ce sera l’occasion de montrer aux autres équipes ce que nous sommes capables de faire et que nous avons travaillé fort. »
Il s’agira d’une première participation à cette compétition d’envergure internationale pour la jeune fille de 14 ans qui se spécialise dans la haute voltige.
« C’est exigeant, c’est dangereux et ça prend une détermination incroyable pour réussir. Il faut travailler fort si l’on veut se rendre loin », a ajouté l’étudiante de secondaire 2 à qui fréquente l’École secondaire de Mirabel, à Saint-Janvier.
Somme toute, elle croît bien aux chances des Flyers de se qualifier parmi les dix meilleures équipes même si les Américaines sont très fortes dans sa division.
Ce ne sont pas des «meneuses de claques»
N’effleurez surtout pas le sujet des meneuses de claques des Alouettes de Montréal lorsque vous piquez une jasette à des athlètes qui pratiquent ce sport. Elles vous mettront rapidement au diapason de la vraie discipline.
« Ça me met en colère quand je vois les cheerleaders des Alouettes. C’est un peu insultant. On ne fait pas ça », a fait savoir Rébéka Piché avec politesse.
En fait, elle accomplie bien plus que de brasser des pompons en encourageant une équipe sportive depuis les lignes de côtés ou les estrades.
Selon elle, il faudrait faire une nette distinction entre les meneuses de claques et celles qui produisent des pyramides et des pirouettes acrobatiques.
« Ce sont des athlètes accomplies. Elles touchent à plusieurs disciplines en même temps comme la gymnastique et la danse », a expliqué sa mère, Caroline Soucy, qui la conduit à raison de trois fois par semaine dans l’Ouest de l’Île de Montréal pour ses séances d’entraînement.
Esprit d’équipe
Il ne suffit que de visionner les nombreuses vidéos disponibles en ligne pour constater des habiletés et du courage dont chacun des membres de l’équipe fait preuve dans une chorégraphie.
« Le plus important, c’est l’esprit d’équipe, c’est comme une deuxième famille, a précisé Rébéka qui a débuté à l’âge de huit ans. Tu n’as pas besoin de savoir danser ou d’avoir pris des cours de gymnastique. »