Roy et Clapperton cognent à la porte de la LNH

Par François-David Rouleau
Marc-Olivier Roy et Christopher Clapperton n’ont pas chômé cet été. À une dizaine de jours de l’ouverture du camp d’entraînement de l’Armada, les deux attaquants profiteront de quelques jours pour refaire le plein d’énergie.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les compagnons de trio ont accumulé les miles de récompense depuis l’élimination de l’équipe en mai dernier. Roy s’est présenté à 27 entrevues en prévision du repêchage de la LNH lors duquel les Oilers d’Edmonton en ont fait leur choix de 2e ronde, le 56e au total.
Pour sa part, Clapperton s’est vu sélectionner par les Panthers de la Floride au tout début du cinquième tour.
Immédiatement après l’encan qui avait lieu au New Jersey, les deux joueurs ont ensuite sauté dans l’avion pour participer au camp de développement des recrues de leur équipe respective.
Pour Roy, il s’agissait d’une première expérience tandis que Clapperton avait participé à celui des Flyers de Philadelphie l’été dernier. N’en demeure pas moins que pour un jeune de 18 ans, l’arrivée chez les pros est impressionnante.
« Tout est plus gros. Ce n’est pas la vitesse qui pose problème mais la grosseur des joueurs, a fait remarquer Roy qui endossait fièrement son chandail des Oilers. Tu dois être plus intelligent sur la glace. Les défenseurs sont beaucoup plus gros et plus forts. L’exécution est aussi plus rapide. »
Pour le jeune homme de 18 ans de Boisbriand, la vie n’a pas vraiment changé depuis qu’il fait partie de l’organisation du nord de l’Alberta. Le camp des Oilers lui a justement appris ce qu’il faut pour devenir un joueur professionnel, tant sur la glace qu’à l’extérieur du Rexall Center.
Au soleil
Si Roy s’est dirigé vers le nord, Clapperton s’est quant à lui envolé vers le chaud soleil de la Floride pour un camp de cinq jours dans les installations modernes des Panthers, à Sunrise, en compagnie des Québécois Jonathan Huberdeau, Francis Beauvillier et Jonathan Racine.
Au terme d’un bon camp, il confirme d’ores et déjà avec un large sourire qu’il « n’aura pas de misère à jouer là. »
Les dirigeants de l’organisation se disaient bien contents de ses performances lorsqu’ils l’ont rencontré avant son retour au bercail. « J’étais un peu nerveux au début mais sans plus. Plus la semaine avançait, mieux ça allait, » a mentionné celui qui s’est notamment signalé en mystifiant le gardien de but en tirs de barrage lors d’un match.
Même s’ils retourneront participer au camp des recrues en septembre puis côtoyer les grandes vedettes quelques jours au camp officiel, Roy et Clapperton désirent revenir jouer avec l’Armada cette saison. Ils estiment qu’ils doivent encore gagner en maturité avant d’entamer leur carrière d’hockeyeur professionnel.