Danick Martel fonce sur son rêve

Par François-David Rouleau
Il n’est peut-être pas bien grand, mais il a un grand cœur.
À sa deuxième saison dans l’uniforme de l’Armada, l’attaquant Danick Martel savoure son rêve à chacune de ses présences sur la patinoire.
« Ce n’est pas la grandeur qui compte mais le cœur », a lâché à plusieurs reprises en entrevue le joueur de centre mesurant 5 pieds et 8 pouces pesant 162 livres.
Sur la patinoire, c’est un véritable marchand de vitesse. Il aime se faire détester en travaillant avec acharnement le long des rampes et dans les coins.
« Je veux toujours gagner mon shift et je ne veux surtout pas que les adversaires marquent quand je suis sur la glace », a fait savoir celui qui s’est démarqué la saison dernière avec 19 buts et 41 points.
Jean-François Houle ne craint jamais de l’envoyer sur la patinoire. Il sait très bien que le petit joueur est en mesure de livrer la marchandise.
« Il ne prend jamais de présence à la légère. Il est intense et il maintient toujours la pédale dans le tapis. Il est capable de relever n’importe quel défi. On lui fait toujours confiance », a mentionné l’entraîneur-chef sans hésitation en prenant soin de souligner son importance dans l’alignement.
À sa saison recrue, Martel a amassé ses 41 points en évoluant à forces égales ou en désavantage numérique. Il a d’ailleurs marqué trois de ses 19 buts à court d’un homme.
Selon Houle, le joueur de 18 ans est l’un des plus rapides patineurs à travers la LHJMQ. Il est aussi un expert lorsque l’équipe se défend en infériorité numérique. « Il est très persévérant. Il possède exactement le style de jeu de l’Armada. »
RêveDernier joueur retranché de la formation lors de la première année d’existence de l’Armada, Martel s’est juré qu’il reviendrait un jour à Boisbriand. Jean-François Houle avait également misé sur cette possibilité.
Invité à se faire valoir au camp d’entraînement pour une deuxième année consécutive, Martel a saisi sa chance. « Je voulais absolument faire l’équipe, sinon j’avais gâché mes deux années dans la Ligue midget AAA. Si tu as un rêve, tu vas l’accomplir. Je voulais prouver que j’étais capable de faire mon chemin dans cette ligue », a expliqué avec positivisme celui qui a dû changer sa vocation offensive en axant son jeu sur l’aspect défensif.
ComplicitéDepuis la seconde moitié de saison l’hiver dernier, Martel a développé une belle complicité avec Marcus Hinds et Nikita Jevpalovs.
« J’adore jouer avec lui. C’est un bon joueur dans les deux sens de la patinoire, a expliqué son compagnon de trio letton. Nous avons une bonne chimie ensemble. Je sais qu’il va gagner ses batailles et créer des chances de marquer. »