L’Armada veut en finir avec les Wildcats

Par François-David Rouleau
Les Wildcats de Moncton vendront chèrement leur peau jeudi soir lorsque l’Armada de Blainville-Boisbriand tentera de passer au prochain tour éliminatoire.
La confrontation est chaudement disputée puisque trois des quatre premiers affrontements se sont soldés par la marge d’un seul but.
Les hommes de Jean-François Houle tentent par tous les moyens de freiner le tandem composé d’Ivan Barbashev et Vladimir Tkachev, mais semblent éprouver des difficultés à y parvenir. Les deux Russes sont les principales menaces des Cats, ayant amassé chacun sept points jusqu’à présent dans cette série.
« Ils sont dangereux et ils ont beaucoup de talents, a reconnu le pilote de l’Armada. Mais je ne peux pas changer mes flûtes à cause d’eux. Les défenseurs sont capables d’effectuer le travail. Ils doivent toujours savoir quand ils sont sur la glace. »
Lors des deux derniers matchs à Moncton, l’entraîneur-chef des Wildcats Darren Rumble n’a pas hésité à les utiliser à toutes les sauces, lui qui possède le dernier changement. Tkachev en a profité pour enfiler quatre buts devant ses partisans alors que Barbashev s’est révélé son complice à deux reprises.
Victoire et repos
Avec la bombe météorologique qui faisait rage sur les Maritimes mercredi, les joueurs de l’Armada ont bénéficié d’une journée de congé à la veille du cinquième match.
Jean-François Houle espère prendre le chemin du retour vers Boisbriand en réfléchissant aux prochains adversaires lors des quarts de finale. Une victoire donnerait quelques jours de repos à ses guerriers.
S’ils poursuivent leur travail, il ne voit pas comment ils pourraient faire autrement. « Nous avons joué cinq bonnes périodes sur six à Moncton. Je suis très satisfait de notre performance. Il faut continuer d’être intense en utilisant notre vitesse. Nous appliquons un bon échec-avant et nous avons constamment le contrôle de la rondelle. »
L’Armada a pris l’avantage au chapitre des tirs au but lors des trois derniers matchs. Elle maintient une moyenne de près de 35 lancers par rencontre tout en limitant les Wildcats à 23 tirs en direction d’Étienne Marcoux qui présente un taux d’efficacité de 87%.
En raison d’un conflit d’horaire au Colisée de Moncton, le cinquième match a été devancé à 18h, heures des Maritimes.