La première semaine du camp d'entraînement de l'Armada aura permis aux vétérans de tout de suite se remettre au boulot et aux jeunes de montrer de quel bois ils se chauffaient.

C'est avec de grands espoirs en tête et dans le but de venir causer une surprise que plusieurs jeunes joueurs ont foulé la glace du Centre d'excellence Sports Rousseau de Boisbriand, cette semaine. Néanmoins, les matchs préparatoires agiront à titre de véritable indicateur pour le personnel d'entraîneurs.

« Il ne faut pas s'énerver après les premiers jours. Les parties hors-concours vont nous en dire un peu plus sur certains joueurs, mais quelques jeunes vont bien jusqu'à présent. C'est le but du camp, faire sa place », a indiqué Joël Bouchard.

Parmi ceux-ci, il y a les deux choix de premier tour de l'encan 2014 de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Miguel Picard et Alexander Katerinakis. Ces derniers, tout comme les autres joueurs de 16 ans, font écarquiller bien des yeux et ont évité le premier couperet.

« Tous nos joueurs de 16 ans, tant à l'attaque qu'en défensive, sont très confortables en ce moment et c'est exactement ce que nous avions vu en eux lorsque nous les avons repêchés. L'esprit du camp est compétitif et nous avons hâte de les voir à l'œuvre en situation de match », a fait remarquer le nouveau pilote de l'Armada.

Des dossiers à régler

Deux règlements de la LHJMQ font en sorte qu'une équipe ne peut avoir plus de trois joueurs de 20 ans et deux joueurs européens dans son alignement. Or, Blainville-Boisbriand compte présentement dans ses rangs cinq joueurs de 20 ans et trois Européens. Des dossiers qui ne préoccupent pas Joël Bouchard pour le moment.

« Ce n'est rien de problématique, a soutenu le directeur général. Daniel Walcott s'en va à son camp professionnel et notre choix européen, David Kase, n'est pas avec nous en ce moment. Nous avons cinq vétérans extraordinaires. Nous allons bien les traiter et avec respect, comme nous l'avons toujours fait. »

En attendant le premier match préparatoire, samedi soir à Gatineau, il n'est pas impossible de voir certains joueurs forcer la main des dirigeants. L'Armada a souvent l'habitude de soutirer le meilleur des joueurs qui passent sous le radar ou qui ne se font pas repêcher.