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Robert Poirier songe sérieusement à aller en appel

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25 septembre 2012
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Par Simon Dessureault

Robert Poirier n’a pas dit son dernier mot relativement au refus de la Ville de Boisbriand de payer ses frais juridiques.

« Premièrement, je n’ai pas reçu de note de la Ville à cet effet. Je vais analyser leur réponse lorsqu’elle me sera transmise et je vais sûrement faire appel. Je suis pris pour me représenter moi-même et je leur demande de payer des frais raisonnables », a dit M. Poirier, rejoint au téléphone par le Journal.

Ce dernier devra bientôt répondre à des accusations de fraude, d’abus de confiance et de complot pour commettre une fraude lorsqu’il était maire (1998 à 2005).

Vengeance politique ?

Selon la Loi sur les cités et les villes, une municipalité doit payer les frais juridiques de ses anciens élus municipaux pour des actions commises dans le cadre de leur fonction. Selon une source du milieu juridique, il s’agirait d’une première au Québec par rapport à ce genre de refus.

« La décision n’est pas rationnelle. Il y a beaucoup de vengeance politique là-dedans. Les gestes que l’on me reproche sont en lien avec la fonction de maire que j’occupais, pas en tant que citoyens. Mme Cordato fait de la démagogie et elle suit le mouvement populaire. Dans la tête des gens, on est déjà coupable  », a ajouté M. Poirier.

Nuancer les cas

Sylvie Saint-Jean (également ancienne mairesse et aussi accusé au criminel), s’est également vu refuser le droit de faire payer ses frais juridiques par Boisbriand. La mairesse actuelle, Marlene Cordato, estime qu’il est impensable de dissocier les deux affaires.

Pour M. Poirier, Mme Saint-Jean a perdu sa cause en appel parce qu’elle n’a pu dévoiler son argumentaire et expliqué pourquoi elle a été mise en accusation.

« On a eu ordre de ne peut pas dévoiler publiquement pourquoi on a été arrêté. Le juge n’a pas eu le choix de donner tort à Mme Saint-Jean. Je me doutais bien que la Ville ne ferait pas de nuances entre mon cas et celui de Mme Saint-Jean. Dans ma demande, j’ai précisé un peu plus à la ville pourquoi je me retrouvais en accusation », a aussi affirmé M. Poirier, qui compte se renseigner sur ce qu’il pourra dire et ne pas dire en Cour d’appel.

Du côté de la Ville, il en a coûté 75 000 $ environ en date de juillet dernier pour gagner sa cause de ne pas payer les frais juridiques de Mme Saint-Jean. « Ça l’aurait peut-être coûté moins cher de défendre Mme Saint-Jean », a également martelé M. Poirier.

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