Boisbriand espère des résultats de la Commission Charbonneau

Par Simon Dessureault
Il faut que la Commission Charbonneau donne les moyens aux municipalités de repérer la collusion dans l’octroi de contrats.
Tel est le souhait de Marlène Cordato, la mairesse de Boisbriand. Cette dernière a accepté de commenter le témoignage de Lino Zambito à la Commission Charbonneau. Elle connaît d’ailleurs l’ancien entrepreneur en construction depuis 10 ans.
« On est à l’écoute de la Commission Charbonneau pour voir et comprendre les mécanismes de collusion existants. Il faut bien comprendre pour repérer les indices et être vigilant. On espère que le gouvernement provincial nous donnera les moyens et les outils pour mieux réagir. Le seul pouvoir que l’on a actuellement, c’est le vote du conseil municipal. On accepte ou on refuse », a affirmé Mme Cordato, lors d’un entretien téléphonique.
Rappelons qu’il y a un présentement un dossier judiciarisé à Boisbriand qui implique Lino Zambito. Ce dernier est accusé de corruption, trafic d’influence et complot.
« Il y avait un instinct qui nous disait que quelque chose « clochait » dans certains cas. On a dénoncé quelques situations, dont le contrat de l’usine d’épuration des eaux qui comptait un seul soumissionnaire (Infrabec). On était en désaccord avec cette façon de faire. On a déjà voté contre certains contrats de M. Zambito. Notre administration regarde bien comment et à combien les contrats sont octroyés. On suit les règles », a ajouté la mairesse.
Par rapport à ce qui se passe actuellement dans des villes à proximité (Mascouche, Laval, etc.), la mairesse dit qu’elle préfère ne pas commenter parce qu’elle n’a pas suffisamment d’informations en main.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.