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Autoroute 50 : La sécurité des automobilistes avant tout !

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2 mars 2017
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Par Salle des nouvelles

«Ma priorité dans le dossier de A-50, c’est que les travaux débutent afin d’augmenter le niveau de sécurité» - Simon Marcil 

Le député de Mirabel, Simon Marcil, a voulu intervenir dans le dossier de l’élargissement de l’autoroute 50 en demandant au ministre, Marc Garneau, de rendre à Québec sa part du programme dédié au financement des infrastructures afin que ce dernier gère lui-même ses projets. Il ne fait aucun doute, pour le député de Mirabel, que le temps est venu pour le gouvernement canadien de répondre aux attentes des Québécois en matière de financement des infrastructures. «Ma priorité dans le dossier de l’autoroute 50, c’est que les travaux débutent afin d’augmenter le niveau de sécurité. J’imagine que c’est également la priorité du ministre des Transports et de son gouvernement. Ça fait assez longtemps que les gens de la région attendent que le dossier bouge. L’argent doit revenir à Québec !», a plaidé Simon Marcil. 
 
Actuellement plusieurs secteurs de l’autoroute sont réduis à une seule voie dans chaque direction. Depuis 2012, la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) a recensé 16 décès sur le tracé entre Gatineau et Mirabel. En regard de graves statistiques qui s’accumulent depuis le raccordement de l’autoroute 50, la sécurité apparait comme l’enjeu prioritaire. 
 
Un consensus au Québec, mais Ottawa garde le silence… 
Depuis les dernières semaines, la ville de Mirabel et l’ensemble des députés de l’Assemblée nationale ont souligné respectivement la dangerosité de l’autoroute 50 et déploré les nombreux accidents. Pour le député de Mirabel, le constat est clair. «Tous les acteurs concernés sont prêts à faire avancer le dossier, mais encore une fois le gouvernement canadien est absent. Le député libéral de Papineau à Québec a avancé le chiffre de 113 millions pour le parachèvement. Avec 50% de nos impôts envoyés chaque année à Ottawa, il serait envisageable d’exiger du fédéral d’augmenter les transferts en matière de financement dédiés aux infrastructures. C’est trop long quand Ottawa s’en mêle ! », a martelé le député de Mirabel. 
 
Un financement «déséquilibré» pour les infrastructures québécoises 
Rappelons que chaque année le Québec investi 20 milliards dans les infrastructures. De cette somme, seulement un milliard provient d’Ottawa soit 5% du montant total dont la moitié est contrôlée par le gouvernement canadien. Avec le nouveau programme d’infrastructures fédéral évalué à 13,6 milliards en 2016-2017, le Québec pouvait enfin espérer toucher une juste part. Cependant, force est de constater que le gouvernement canadien a échoué dans son projet. À peine 3,6 milliards du financement total a été octroyé dont un maigre 12% accordé au Québec. « Au lieu de perdre un temps précieux à devoir expliquer l’importance de chaque projet au gouvernement fédéral, il serait temps que le Québec contrôle 100% de l’enveloppe et définisse ses propres priorités», a exigé Simon Marcil.  
 

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