Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les élus de Sainte-Thérèse dénoncent la première politique de financement de la CMM

durée 13h24
9 mars 2017
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Le 20 mai 2016, l’adoption du projet de Loi 76 Loi modifiant principalement l’organisation et la gouvernance du transport collectif dans la région métropolitaine de Montréal fera en sorte que le Conseil intermunicipal de transport Laurentides (CITL) disparaîtra et sera remplacé par une nouvelle instance administrée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).    Lors de la séance du 6 mars dernier, les élus de la Ville de Sainte-Thérèse ont unanimement dénoncé la politique de financement du transport en commun proposée par la CMM. Ils demandent le report de l’adoption de cette première politique de financement afin de permettre d’y apporter les bonifications ainsi que les recommandations nécessaires. Selon eux, la première politique de financement doit être exempte de toute forme d’incohérence et d’iniquité pour être éventuellement approuvée.  
 
La date butoir du 31 mars 2017 pour l’adoption de la première politique de financement par le Conseil d’administration de la CMM impose une pression indue au processus d’analyse, de validation et d’approbation de cette dernière. En l’absence d’un nouveau cadre tarifaire, ce sont les cadres actuels (budgets adoptés en 2017) qui devraient servir de cadre financier transitoire. La politique de financement devra faire l’objet d’une réforme majeure avec l’arrivée du projet de réseau électrique métropolitain (REM).  
 
La mairesse de Sainte-Thérèse, madame Sylvie Surprenant a affirmé, « Cela engendre des impacts financiers importants et inacceptables pour les contribuables de la majorité des villes de la Couronne Nord de Montréal, et ce, sans offrir de nouveaux services ni aux usagers du territoire métropolitain ni à ceux des banlieues. Il n’appartient pas aux instances municipales d’assumer les coûts du système qui découlent de l’entrée en vigueur de la Loi, lesquels s’ajoutent indûment à leurs charges financières ».  
 
Une copie de la résolution sera transmise au Comité de transition pour la mise en œuvre du projet de Loi no 76, aux cinq secteurs de la CMM, soit l’agglomération de Montréal, l’agglomération de Longueuil, la Ville de Laval, la Table des préfets et élus de la Couronne Nord, la Table des préfets et élus de la Couronne Sud et à la ministre responsable de la région des Laurentides, Madame Christine St-Pierre, aux députés des comtés de Blainville, Groulx, Terrebonne, L’Assomption, Deux-Montagnes, Mirabel et Masson, ainsi qu’aux trois sociétés de transport en commun, à l’Organisme municipal et intermunicipal de transport (OMIT) de la Ville de Sainte-Julie ainsi qu’aux neuf Conseils intermunicipaux de transport (CIT) et au Conseil régional de transport de Lanaudière (CRTL). 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 7 novembre 2025

Alerte: les libéraux survivent à un deuxième vote de confiance

Le gouvernement libéral minoritaire a survécu à un deuxième vote de confiance sur le budget, vendredi après-midi, les conservateurs ayant voté contre une motion du Bloc québécois visant à le rejeter. La Chambre des communes a enregistré un vote de 307 voix contre la motion du Bloc et de 30 voix pour. Plus de détails à venir.

Publié le 7 novembre 2025

Loi 2: les spécialistes demandent à la Cour de confirmer l'interprétation du PGQ

Revirement de situation, jeudi, en Cour supérieure à Montréal, alors que la demande de sursis provisoire des médecins spécialistes, qui cherchaient à faire suspendre des dispositions de la loi 2 du ministre Christian Dubé, n’a jamais été abordée. Avant même que ne commence la débat, l’avocat de la Fédération des médecins spécialistes du Québec ...

Publié le 6 novembre 2025

Les accès à la résidence permanente pour raisons humanitaires se resserrent

Le gouvernement fédéral réduit le nombre de places disponibles dans ses programmes de résidence permanente pour réfugiés pour l'an prochain. Le plan actualisé des niveaux d'immigration prévoit 49 000 places pour les réfugiés souhaitant obtenir la résidence permanente en 2026, contre environ 58 000 cette année. Le Conseil canadien pour les ...