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Une offre globale remise avant les négociations

Le syndicat des pompiers de St-Colomban insulté par la municipalité

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29 octobre 2025
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Hier, la Ville de Saint-Colomban avait déposé lors du premier jour des négociations auprès du Syndicat des pompiers et pompières du Québec, section locale Saint-Colomban ― SCFP 7148 une offre globale. Toutefois, ces derniers dénoncent le geste, considérant comme de « l’hostilité » n'ayant pas attendu d'entamer les discussions en présence du médiateur. 

Selon le syndicat, cela ne respecte pas l'esprit de la médiation en ne tenant pas en compte plusieurs points négociés et acceptés au cours de la dernière année. Le communiqué mentionne que la Ville serait allée jusqu'à modifier et supprimer des textes sur lesquels les parties s’étaient entendues, et ce, avant d’avoir recours à la médiation. De nouvelles demandes auraient été ajoutées des mois après le début des pourparlers.

« Je n’ai jamais vu une telle façon de négocier. C’est rire du syndicat, c’est rire des travailleurs et des travailleuses. Honnêtement, c’est de la mauvaise foi! », s’est exprimée Michelle Brideau, conseillère syndicale du SCFP et porte-parole à la table de négociation.

Le syndicat juge cette offre « insuffisante et insultante » en ce qui a trait au volet monétaire. Le salaire des pompiers de Saint-Colomban est le plus bas de la région et 27 % inférieur à la moyenne régionale.  

« La Ville de Saint-Colomban nous manque de respect. Nos salaires sont les plus bas de la région et quand on s’assoit finalement en médiation en espérant régler le litige, l’employeur fait volte-face sur les points que nous avons réussi à régler ensemble dans les derniers mois », a déclaré le président du SCFP, section locale 7148, Martin Macchabée.

Le contrat de travail est échu depuis le 31 décembre 2022. Le syndicat a par ailleurs pris un vote de moyens de pression le 14 juin 2025.

« Dans notre métier, on a une seule parole. On doit pouvoir se fier les uns sur les autres, c’est une question d’honneur et de survie. Pour nous, ce que l’employeur fait en ce moment, c’est inconcevable », de conclure le président.

 

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