Rosemère innove en matière environnementale

Par Josiane Yelle
Résolument convaincue de l'importance d'aller toujours plus loin afin de protéger la planète, la Ville de Rosemère innove une fois de plus, devenant la première ville au Québec à acquérir des vêtements bioéthiques pour certaines activités municipales.
La Ville de Rosemère a ciblé deux services. D'abord, les jeunes qui participeront aux camps de jour de l'été 2010 seront tous vêtus de chandails fabriqués en coton doté de la certification écologique de la Control Union (SKAL). D'autre part, d'ici l'automne, les employés des services techniques et travaux publics porteront un uniforme fait de polyester et de coton composés notamment à partir de plastique recyclé provenant de bouteilles d'eau et de boisson gazeuse.
Des bienfaits non négligeables
La commande a été confirmée auprès de la jeune entreprise montréalaise, Ecoco, dont les fondatrices œuvrent, quant à elles, depuis longtemps dans le domaine du textile. C'est donc en écho à leurs préoccupations écologiques que l'idée d'Ecoco a germé. Il s'agit d'une ligne de vêtements éco-responsable et actuelle, qui priorise l'utilisation du coton biologique comme matière textile de base ainsi que la production éthique.
«Nous avons choisi ce tissu parce qu'il se différencie du coton traditionnel principalement par sa méthode culturale, qui utilise la moitié moins d'eau et ne nécessite aucun produit chimique extrêmement nocif pour l'environnement», a précisé la mairesse Hélène Daneault.
Notons que des données démontrent que la culture traditionnelle du coton est la plus polluante au monde et utilise une quantité phénoménale d'eau, en plus d'appauvrir les sols par l'utilisation massive de pesticides, de faire l'usage d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et de causer de graves problèmes de santé aux populations avoisinantes.
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