10 000 $ d'amendes ont été remis à des entreprises de la MRC

Par Josiane Yelle
Le Centre québécois d'inspection des aliments du gouvernement du Québec a remis une dizaine d'amendes totalisant près de 10 000 $ à des entreprises de la MRC Thérèse-De Blainville au cours des deux dernières années.
« Nos inspecteurs se rendent d'abord une fois au hasard dans les restaurants pour vérifier et s'il y a une irrégularité, nous y retournons une ou plusieurs fois pour vérifier si le problème a été réglé ou si le restaurateur n'a pas compris le message, explique Clément Falardeau, relationniste au ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Alimentation. Lorsque nous nous apercevons que la faute se revérifie, c'est là que les restaurants se retrouvent avec des amendes », précise-t-il.
Les contrevenants qui se retrouvent sur la liste du ministère ont donc été inspectés plusieurs fois et le problème, de quelque nature qu'il soit, s'est reproduit malgré l'avertissement, selon ce que confirme la direction de l'inspection des aliments section Laval et Basses-Laurentides. Dans cette même région, sept inspecteurs visitent annuellement près de 3000 établissements et la méthode d'inspection du ministère est basée sur l'évaluation du risque et place l'aliment au centre des préoccupations.
L'inspection s'applique donc de façon identique à l'ensemble de la clientèle soumise à l'inspection des aliments. Les restaurants, les supermarchés, les traiteurs, les abattoirs, les usines de transformation et les fermes laitières sont donc tous passés au peigne fin.
Sur le podium
À ce chapitre, c'est un éleveur de bovins situé sur le Rang Lepage à Sainte-Anne-des-Plaines qui a encaissé le jugement le plus couteux. Il a dû verser 5000 $, en avril dernier, pour avoir exploité un abattoir sans être titulaire d'un permis en vigueur.
En deuxième position, c'est le restaurant La Gourmandise, également situé à Sainte-Anne-des-Plaines, qui a écopé d'une amende de 2000 $ pour avoir exploité un établissement où l'on prépare, vend ou détient des produits en vue de la vente sans maintenir les locaux et le matériel propres. L'exploitant aurait toutefois cessé ses opérations depuis.
La situation est la même au restaurant Mademoiselle Grande-Côte, situé à Rosemère. Il s'agit toutefois du seul endroit condamné pour deux infractions différentes totalisant une amende de 500 $. L'exploitant aurait d'abord détenu un produit altérable à la chaleur jusqu'à la livraison au consommateur et aurait exploité un établissement dont les lieux, les équipements et les ustensiles servant à la préparation, à la transportation et à l'entreposage des produits, n'étaient pas propres.
Les autres entreprises qui ont été en infraction ont dû payer des amandes de 250 $ et moins et sont toujours en opération. On retrouve Toi, Moi et Café, le restaurant Taco Mexicana Rosemère, le Camping Ste-Anne et la Brasserie du Relais située à Sainte-Thérèse.
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