Blainville songe à la géothermie résidentielle
Par Simon Dessureault
La Ville de Blainville a reçu un appui financier de 277 400 $ du Fonds municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) pour une étude d'un service municipal d'énergie renouvelable géothermique sur le terrain du projet résidentiel Chambéry.
Jocelyne Guertin, conseillère à la Ville de Laval et membre du Conseil national d'administration de la FCM, a annoncé l'octroi de cette subvention à l'hôtel de ville de Blainville, le mardi 25 janvier.
La Ville compte donc entreprendre une étude sur le terrain pour tester la faisabilité et la rentabilité d'un service de production et de distribution d'énergie renouvelable géothermique pour la collectivité qui sera gérée par l'organisme municipal Énergie Renouvelable Blainville (ERB).
« Le Fonds municipal vert de la FCM offre tout un éventail de ressources et de services conçus expressément pour répondre aux besoins des gouvernements municipaux en matière de développement durable, a déclaré Mme Guertin. Le financement et le savoir-faire assurés par le Fonds permettent de soutenir le développement de collectivités plus durables sur le plan environnemental, social et économique. »
Le projet
Le projet pilote vise la production d'énergie géothermique pour alimenter 36 unités d'habitation réparties dans six immeubles et prévoit d'évaluer sur le terrain la faisabilité technique et économique pour pouvoir mettre en œuvre le concept à plus grande échelle.
Selon Éric de la Sablonière, directeur du développement des services urbains à la Ville de Blainville, l'installation d'un réseau collectif de géothermie devrait permettre un approvisionnement en énergie renouvelable représentant près de 44 % de la consommation énergétique totale des bâtiments (comparés aux bâtiments de référence) qui, sans ce projet, utiliseraient une source d'énergie non renouvelable telle que le mazout ou le gaz naturel.
« C'est cependant l'élargissement futur du projet qui présentera les plus grands avantages environnementaux. L'ERB desservira éventuellement l'ensemble des logements du projet Chambéry et d'autres clients de la ville, ce qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 1235 tonnes d'équivalents dioxyde de carbone », explique M. de la Sablonière.
La Ville compte commencer des tests de sol d'ici le printemps prochain dans le cadre de ce projet.
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