Marc-Olivier Roy a eu la frousse

Par François-David Rouleau
L'attaquant de l'Armada de Blainville-Boisbriand, Marc-Olivier Roy, a eu la frousse dans la nuit de lundi à mardi dernier lorsqu'il a appris que son frère aîné était impliqué dans le grave accident survenu dans le parc industriel de Boisbriand.
Âgé de 20 ans, le frère du jeune ailier gauche figurait parmi les cinq passagers à bord du véhicule utilitaire sport qui a fait des tonneaux à la suite d'une embardée en route vers Sainte-Thérèse très tard lundi soir. Alors que la vitesse et l'alcool semble en cause, le conducteur du véhicule a été arrêté et fait maintenant face à des accusations pour conduite avec les facultés affaiblies.
Marc-Olivier était sous le choc en apprenant la nouvelle. « Mes parents m'ont réveillé durant la nuit pour me dire que mon frère était à l'hôpital. J'étais très inquiet pour lui, nous nous sommes déplacés pour aller le voir, a mentionné celui pour qui la famille est primordiale. Sa ceinture de sécurité l'a blessé aux côtes et je crois qu'il a une vertèbre dorsale déplacée. Mais, l'un d'entre eux est encore plongé dans un coma artificiel à l'hôpital. »
Depuis la sortie de l'hôpital de son frère un jour après l'accident, Roy est soulagé mais il estime que celui-ci a tout de même été chanceux dans cette mésaventure.
« C'est très important de ne pas prendre le volant lorsqu'on a bu. Je suis conscient du problème et je ne veux pas revivre une situation semblable. Je ne bois pas d'alcool et je crois que ceux qui le font doivent profiter des taxis et des services offerts par les organismes qui soutiennent la cause contre l'alcool au volant », a-t-il ajouté du même souffle.
L'Armada visite une école primaire
À la veille de la partie face à l'Océanic de Rimouski, quatre joueurs de l'Armada ont visité une école primaire de Boisbriand en matinée jeudi. Au grand plaisir des 330 élèves réunis dans le gymnase, Alexandre Lemieux, Jonathan Narbonne, Vincent Richer et Cole Hawes ont profité de l'occasion pour discuter de leur vie comme hockeyeur junior.
La directrice de l'École du Mai, Isabelle Bouchard, croît que « les joueurs de hockey fournissent un modèle positif aux jeunes élèves car ils vivent leur rêve et peuvent ainsi le partager avec eux. »
Durant la conférence, tous les écoliers ont démontré leur intérêt envers la formation des Laurentides. «Ils ne sont pas tous touchés de la même façon par cette activité. Il s'agit d'un sujet de conversation intéressant et très positif car l'équipe est proche de la communauté », a affirmé la directrice.
Les enfants ont pu poser des questions et rencontrer directement les joueurs. Jérémy Ayotte, 10 ans, a même profité de son opportunité au microphone pour révéler un message positif: « je vous aime beaucoup et continuez votre bon travail »
Selon Jérémy, son équipe de hockey junior préférée est remplie d'espoir. « Je pense qu'ils (joueurs) sont bons et très disciplinés. Ils démontrent que lorsqu'on fait des efforts, on arrive à tout faire », a mentionné le jeune partisan.
Âgée de 10 ans, Julianne Charrette-Lemieux a aussi apprécié la venue de l'Armada à son école. « J'aime regarder leurs parties à la télévision et j'ai pu en apprendre davantage sur un sport que je ne pratique pas », a-t-elle dit.
Après la rencontre, Chantal Leblanc, professeure de cinquième année, semblait très satisfaite de l'activité et tirait de bonnes conclusions. « C'est très agréable de les rencontrer et de connaître leur cheminement. Cela apporte une belle lueur d'espoir aux élèves. »
À la sortie de l'école, les joueurs étaient visiblement très contents de leur participation à cette activité. « J'ai aimé voir tous ces sourires. Si cela leur a permis de passer une meilleure journée, j'y retournerai n'importe quand », a admis le défenseur Jonathan Narbonne
Natif de Lachute, son coéquipier Vincent Richer tenait le même discours. « Je n'ai pas eu la chance de vivre une expérience comme celle-là lorsque j'étais plus jeune. J'adore les enfants et j'ai pu leur donner ce que je n'ai pas reçu. »
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