LBJEQ
Pas de déménagement imminent chez les Bisons de Saint-Eustache
L'Écho de la Rive-Nord a appris, mardi, que l'avenir des Bisons de Saint-Eustache dans la municipalité semble assuré pour les prochaines années, du moins, pour le moment.
Malgré bon nombre de rumeurs à ce sujet au cours des derniers mois, les Bisons de Saint-Eustache ne prendraient pas la direction de Saint-Jérôme, car la Ville a l'intention d'effectuer des améliorations au parc Clair-Matin, domicile de l'équipe.
« J'avais préparé un dossier complet lorsque nous avons rencontré les gens de la Ville. J'avais les réponses à tous leurs questionnements. Nous souhaitions avoir des installations plus modernes, un peu comme ce qui se fait ailleurs de la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJEQ), des modifications au terrain et des estrades surélevées pour les partisans adverses », a souligné le gouverneur de la formation, Serge Fortier.
Au coût de 200 000 $, ces améliorations devraient débuter en mai et se poursuivre à l'automne. Il y aura du gazon neuf au champ extérieur et intérieur, les estrades au premier but seront surélevées et une toile sera installée sur les clôtures au champ.
Bien que le déménagement n'ait jamais été exclu, et qu'il ne l'est toujours pas, les chances s'amenuisent de plus en plus. Cependant, même si la municipalité désire procéder à des changements, elle n'est pas à l'abri d'une coupe dans ses revenus ou de quelques imprévus.
« Nous étions prêts à déménager rapidement, si tel était le cas, mais la Ville a bien répondu à nos demandes et elle s'est montrée de bonne foi. Toutefois, si elle devient dans l'impossibilité de réaliser ces améliorations, il faudra peut-être y repenser pour l'année 2016 », a ajouté M. Fortier, complétant que les chances étaient en la faveur des Bisons.
Départ
À quelques semaines du début de la saison, le gouverneur quittera ses fonctions pour des raisons personnelles. Il demeurera néanmoins dans l'entourage de l'équipe, mais c'est l'actuel président, Daniel Héroux, qui prendra la relève.
« C'est beaucoup de travail, la recherche de commanditaires, la gestion de l'équipe, et je savais que je n'aurais pas pu consacrer autant de temps que je l'aurais souhaité, au cours des prochains mois », a conclu M. Fortier.
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